Miguel Oliveira, qui rejoindra BMW en WorldSBK pour 2026, nourrit l’ambition de conserver un pied en MotoGP en devenant pilote test pour Aprilia en parallèle. Aprilia semble favorable à cette idée, mais BMW, qui contrôlera le dossier, ne serait pas prêt à y consentir.
Le raisonnement de BMW serait double : ils veulent qu’Oliveira se concentre pleinement sur le projet Superbike 2026, sans distraction d’un rôle de test chez un constructeur MotoGP concurrent. Ils ne souhaitent pas que leur futur pilote soit partagé avec d’autres équipes ou qu’il bénéficie d’un accès privilégié aux développements MotoGP. En conséquence, 2026 sera probablement une année exclusivement Superbike pour Oliveira, sans double rôle en MotoGP.
Cette décision potentielle de BMW est significative à plusieurs égards. En interdisant un rôle test MotoGP, BMW protège ses intérêts en évitant que ses propres données, sa logistique ou ses développements ne soient accessibles à un concurrent ou utilisés ailleurs. Cela montre aussi qu’ils considèrent le projet Superbike comme prioritaire pour Oliveira, avec une exigence de concentration totale.
La logique de BMW rappelée à Miguel Oliveira : concentration et protection des intérêts
Si Oliveira ne devient pas testeur MotoGP, il perd une porte de retour vers la catégorie reine. Ça pourrait pénaliser sa visibilité ou son attractivité pour 2027. Aprilia, de son côté, devra trouver un autre pilote test ou ajuster son plan. Le choix d’Oliveira était stratégique (expérience + compatibilité), mais il ne sera pas “gratuit”.
On voit ici une logique de fermeture et contrôle maximal des actifs techniques : les constructeurs grands comme petits veulent éviter les “fuites” entre programmes. Une démarche somme toute logique au vu des enjeux et des sommes investis par chacun.
