Il n’a laissé aucune chance à la concurrence. Diogo Moreira a remporté le Grand Prix d’Indonésie en Moto2 au terme d’un week-end d’une rare perfection. Auteur de la pole position, du nouveau record absolu du circuit de Mandalika et d’une victoire incontestable, le pilote brésilien du team Italtrans a régné sur la catégorie, confirmant sa progression constante.
Dès les premiers tours, Moreira a imposé un rythme implacable. Après un dépassement décisif sur Holgado dès le deuxième tour, il a pris la tête et n’a plus jamais été inquiété. Tour après tour, il a creusé l’écart au-delà de la seconde avec une régularité impressionnante. Le Brésilien a livré une démonstration de force. Même dans les derniers kilomètres, Moreira n’a pas relâché la pression. Il a franchi la ligne d’arrivée en solitaire, signant ainsi sa troisième victoire de la saison après les succès remportés aux Pays-Bas et en Autriche. Ce nouveau triomphe marque également son septième podium de l’année, un capital précieux pour le championnat.
Grâce à ce résultat, le pilote Italtrans se rapproche un peu plus du sommet du classement général. La disqualification du leader espagnol Manuel Gonzales, initialement deuxième avant d’être sanctionné pour utilisation d’un logiciel non homologué, permet à Moreira de réduire l’écart à seulement neuf points. De quoi relancer complètement la lutte pour le titre dans les dernières manches de la saison.
Satisfait et ému, le jeune Brésilien a savouré cette victoire à sa juste mesure : « Je suis très heureux de ce résultat aujourd’hui. C’était une très belle course et nous avons fait un grand travail tout le week-end. Continuons comme ça », a confié Moreira après l’arrivée.
Ce succès résonne de manière particulière pour Moreira. C’est sur cette même piste de Mandalika qu’il avait décroché, en 2023, sa toute première victoire mondiale, alors en Moto3. Deux ans plus tard, il y signe un nouveau triomphe, cette fois en Moto2. La prochaine étape pour lui sera le MotoGP, alors que l’officialisation de sa promotion traîne encore.
