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Depuis la réforme du Code de la route espagnol en mars 2022, la DGT (Dirección General de Tráfico) a clarifié une règle qui en fait grincer plus d’un casque : écouter de la musique à moto est formellement interdit. Oui, même si votre casque est équipé d’écouteurs, d’un système Bluetooth dernier cri. Mais quand la DGT espagnole joue la partition de la sécurité, la France garde la même note.

L’article 13.3 du code espagnol est limpide : « il est interdit de conduire avec tout type de casque audio ou d’écouteur connecté à des appareils de reproduction sonore, ou tout autre dispositif réduisant l’attention continue à la conduite. »

En revanche, les interphones à des fins de communication ou de navigation restent autorisés, tant qu’ils ne compromettent pas la sécurité. En clair : parler à son passager ou suivre le GPS, oui. Se prendre pour un DJ sur la route, non.

La DGT ne plaisante pas. Si un agent estime que votre musique vous isole de l’environnement — klaxons, sirènes ou bruits de circulation —, c’est une infraction grave : 200 € d’amende et 3 points en moins au permis. Et attention, même un casque avec écouteurs non branchés peut suffire à se faire aligner !

La seule exception ? Les épreuves de conduite en circuit ouvert, où la communication avec l’examinateur est permise. Pour le reste, pas de pitié : la route n’est pas un dancefloor.

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France : même combat, même partition sur les écouteurs

Côté hexagonal, la loi dit exactement la même chose. Depuis 2020, tout dispositif audio porté dans l’oreille est interdit à moto, qu’il s’agisse d’écouteurs filaires ou sans fil. Seuls les systèmes intégrés au casque et destinés à la communication (intercom ou GPS) sont tolérés.

La différence est mince, mais essentielle : vous pouvez parler à votre passager ou à un autre motard. Vous pouvez écouter le GPS à volume modéré. Vous ne pouvez pas écouter de musique.

L’esprit de la loi française est identique à celui de la DGT : préserver la vigilance auditive du conducteur. Les autorités rappellent que plus de 30 % des accidents de moto sont liés à la distraction. Et quand on roule sans carrosserie, une seconde d’inattention suffit à faire la une des faits divers.

Certains motards jurent que la musique les aide à rester concentrés sur les longues distances. Mais la législation ne fait aucune nuance : qu’il s’agisse de hard rock ou de Chopin, le casque doit rester silencieux. L’unique musique à écouter est celle du moteur.

La seule option légale ? Installer des haut-parleurs externes (comme sur les grosses routières), qui diffusent à bas volume sans isoler l’audition.

Alors, à ceux qui aiment rouler avec la bande-son de « Born to be Wild », le message est clair : gardez la musique pour l’arrivée. Parce qu’à 200 euros la chanson, mieux vaut que ce soit un hit.

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