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Jack Miller

Le héros local Jack Miller rêvait d’un week-end parfait à Phillip Island. Après un Sprint éblouissant conclu en 4è position, le pilote Pramac Yamaha semblait enfin renouer avec la confiance et la vitesse. Mais le dimanche australien s’est transformé en crève-cœur : une chute dès le quatrième tour a mis fin à ses espoirs, sous les yeux d’un public tout acquis à sa cause.

Miller avait pourtant bien entamé sa course : un bon envol, un rythme solide, et un top 5 assuré dans les premiers tours. Jusqu’à ce que la Yamaha M1 le trahisse au virage 6.

« Je suis assez déprimé. Non, ce n’est pas la fin que nous souhaitions pour aujourd’hui. Mais dans l’ensemble, c’était un week-end positif », a-t-il confié, visiblement abattu mais lucide.

L’Australien raconte en détail le moment fatidique :

« Je me sentais bien au départ, mais j’ai eu un peu plus de mal que lors du reste du week-end, surtout dans les virages 6 et 2. J’ai eu l’impression de devoir pousser plus fort la moto pour tourner. Je ne sais pas si c’était dû à l’usure des pneus ou au surplus d’essence. »

Puis, la moto l’a prévenu — avant de le désarçonner. « J’ai eu quelques signes avant-coureurs, une légère vibration à l’entrée du virage 6. La troisième fois, elle m’a dit : “Ça y est !” Et c’était fini. »

Le Grand Prix à domicile est le point culminant de la saison de Miller

Jack Miller : « je suis frustré d’avoir laissé tomber tout le monde après un week-end solide »

Malgré la déception, Miller reste philosophe : « Oui, je suis frustré d’avoir laissé tomber tout le monde après un week-end solide. Mais nous avons montré un excellent rythme, de la vitesse, et je veux retenir ces points positifs. »

Phillip Island est une course, un symbole, une fierté nationale pour « JackAss ».Si la chute a brisé l’élan du week-end, elle n’a pas entamé la passion de Miller pour son Grand Prix à domicile, un événement qu’il veut à tout prix préserver.

« C’est un événement fantastique. Il faut absolument qu’il reste au calendrier. Pour moi, c’est l’une des meilleures audiences de l’année. »

L’Australien rappelle que Phillip Island est plus qu’un simple circuit : c’est un pèlerinage pour les fans de moto.

« Les gens viennent de tout le pays, parfois de l’Australie-Occidentale. C’est comme traverser toute l’Europe pour venir voir une course ! Ils dépensent beaucoup d’argent, ils vivent ce moment à fond. C’est vital pour eux que le GP d’Australie reste au calendrier. »

Jack Miller n’était pas le seul Australien sous les projecteurs ce week-end. Senna Agius a remporté la course Moto2, et Joey Kelso s’est battu pour la victoire en Moto3. Une relève qui réjouit sincèrement le pilote Yamaha.

« Je suis absolument ravi pour eux deux. Je les ai serrés dans mes bras et applaudis dehors. Je suis juste un fan du sport auto australien, que ce soit en moto, en motocross ou en F1 avec Oscar Piastri. »

Avant de conclure, avec cette sincérité brute qui le caractérise : « Je voulais être dans ce club aujourd’hui, mais la moto m’a dit non. Je donne tout, chaque semaine. Peu importe le public, peu importe le circuit — je suis un pilote, et je veux toujours tout donner. »

Phillip Island aura rappelé une vérité simple : Jack Miller reste un battant, un homme de cœur, et un symbole pour le sport australien. Même sans drapeau à damier, le pilote Yamaha a prouvé qu’il n’avait rien perdu de sa passion ni de sa combativité.

La course de Jack Miller était terminée après quelques tours

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