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Bagnaia

La saison 2025 vire au cauchemar, et les relations internes se détériorent chez Ducati à tel point qu’entre la marque et Pecco Bagnaia le divorce se profile selon certaines sources proches de Borgo Panigale.

Francesco Pecco Bagnaia traverse la période la plus tendue de sa carrière avec Ducati. Le double champion du monde est à bout de nerfs : la Desmosedici GP25 s’est transformée en un labyrinthe technique dont personne, ni lui ni les ingénieurs, ne trouve la sortie.

Depuis le début de l’année, Bagnaia ne parvient pas à « sentir » la moto, malgré les efforts du constructeur pour adapter la GP25 à son style de pilotage. Exaspéré, il a posé un ultimatum à l’équipe : obtenir des composants issus de la GP24, la moto avec laquelle il avait remporté onze victoires la saison passée.

Il a enfin pu tester ce mélange de pièces à Misano avant de les utiliser à Motegi — et là, miracle : doublé sprint + course, son premier succès dans le genre de 2025. On a alors cru au renouveau.

Mais une semaine plus tard, à Mandalika, tout s’est effondré : chute en course, puis abandon à Phillip Island après être parti du fond de la grille. Bagnaia évoque un problème « compliqué » au freinage et à l’entrée de virage, incapable de faire tourner correctement la moto.

Un climat délétère à Borgo Panigale

Selon La Gazzetta dello Sport, la situation entre Bagnaia et Ducati est devenue « indéchiffrable ». L’usine ne comprend pas la nature exacte du problème, et Bagnaia est démoralisé.

Il reproche à Ducati un développement « réactif », sans direction claire, qui rend le travail d’analyse impossible. Dans le garage, les visages se ferment : l’ambiance est glaciale.

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Un climat délétère à Borgo Panigale : la relation entre Bagnaia et Dall’Igna serait « difficile et compromise »

Les tensions avec Luigi Dall’Igna, le directeur général de Ducati Corse, s’aggravent. Le journal italien parle d’une relation désormais « difficile et compromise ». Bagnaia, oscillant entre critiques publiques et excuses maladroites, perd la confiance de l’équipe dirigeante.

Ducati aurait fixé à Bagnaia un délai pour prouver qu’il mérite une prolongation au-delà de 2026. Les deux dernières courses sans points ont fait plonger sa cote interne.

Pire : au moment où Marc Marquez enchaîne les performances et s’impose comme la référence absolue, Ducati voit son propre champion s’enfoncer dans le doute.

Bagnaia lui-même a reconnu la comparaison après le sprint australien : « si Marc était là, il serait probablement sur le podium… mais moi, je ne peux pas empêcher la moto de bouger. »

Un aveu lourd : il consacre Marquez comme mètre-étalon et confirme que la GP25 échappe à son contrôle.

Le timing est désastreux pour Ducati : à l’approche de 2026, tous les contrats d’usine expirent, et le marché des pilotes s’annonce explosif. Marquez, redevenu dominant, dicte désormais les conditions.

Depuis la pandémie, l’usine Ducati s’est imposée une politique salariale stricte, refusant les contrats faramineux… mais la situation actuelle pourrait bien l’obliger à tout réviser pour ne pas perdre l’homme qui attire les sponsors et les résultats.

Bagnaia ne comprend plus sa moto et doute de Ducati. Les relations avec Dall’Igna sont glaciales. Ducati lui donne un sursis avant 2026. Marquez devient l’atout stratégique numéro 1 de la marque…

Face à cette situation tendue et au risque de perdre son pilote de référence, la priorité de Ducati devrait-elle être de céder aux exigences de Bagnaia et de lui donner les ressources nécessaires pour se concentrer sur la GP26, ou de couper court aux tensions et d’officialiser la recherche d’un nouveau pilote de pointe pour 2026 afin de stabiliser le développement de la GP27 ?

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