Pecco Bagnaia traverse une période noire. Deux Grands Prix consécutifs sans marquer le moindre point — à Mandalika et Phillip Island — ont plongé le double champion du monde MotoGP dans le doute. Le pilote Ducati peine à comprendre ce qui se passe avec sa moto et réclame désormais des réponses claires. Davide Tardozzi fait le contre-feu.
Après le Grand Prix d’Australie, le ton est monté : « je ne reconnais plus la moto que je pilote cette année », a avoué un Bagnaia visiblement désemparé. Son seul moment de répit remonte au Japon, où il avait enfin retrouvé des sensations et signé son premier doublé de la saison. Mais depuis, tout semble s’être effondré.
L’Italien tente pourtant tout pour inverser la tendance. Son accident en Australie en est la preuve : « c’est arrivé parce que je faisais un effort excessif pour éviter de franchir la ligne d’arrivée en dernier », a-t-il expliqué, lucide sur la pression qu’il s’impose.
Face à la situation, Davide Tardozzi, le team manager de Ducati, a tenu à rassurer :
« Notre seule préoccupation est d’aider Pecco. Nous savons parfaitement que la concurrence est féroce, qu’Aprilia et les autres marques ont grandi, mais notre priorité est absolument Pecco », a-t-il affirmé à *Sky Sport Italia*.
Davide Tardozzi veut éteindre cette rumeur insistante : « il n’y a aucun désaccord entre Bagnaia et nous »
Tardozzi a également voulu éteindre les rumeurs de tensions internes :
« Il n’y a aucun désaccord entre nous : nous avons discuté de manière constructive après la course de ce qu’il fallait faire à Sepang et nous avons quelques idées. Gigi Dall’Igna et Riccardo Savin, le directeur châssis de Ducati Corse, qui est une personne très compétente, vont les étudier. Je pense que nous allons essayer quelque chose pour la Malaisie. Je ne sais pas si nous trouverons une solution, mais j’ai toujours une grande confiance en nos techniciens et en Pecco », a-t-il conclu.
Sepang sera donc un tournant décisif : soit Ducati parvient à redonner à Bagnaia la MotoGP qu’il “reconnaît”, soit la crise risque de s’envenimer.