Le MotoGP vient d’introduire une modification importante du règlement visant à limiter les perturbations liées aux drapeaux jaunes en fin de séance chronométrée. Dès le Grand Prix de Malaisie, les pilotes ne pourront plus reprendre la piste s’ils chutent durant les trois dernières minutes des qualifications. Mais ce n’est pas tout …
La même règle s’appliquera à la séance d’essais du vendredi après-midi, celle qui détermine les pilotes accédant directement à la Q2.
Cette décision fait suite à l’épisode d’Alex Rins à Mandalika plus tôt ce mois-ci. Après avoir abandonné sa Yamaha dans le bac à gravier, le pilote espagnol avait tenté de repartir dans les dernières secondes de la Q2, provoquant un long drapeau jaune et bloquant les tentatives rapides de ses rivaux.
Ces chutes tardives sont devenues quasi quotidiennes dans les week-ends MotoGP, souvent avec de lourdes conséquences sur les classements. En empêchant un pilote de repartir en toute fin de session, la direction de course espère réduire la durée des neutralisations et préserver l’équité sportive.
Autre ajustement en Malaisie : plus de zigzags dans la pitlane, Fabio Quartararo réagit
Le règlement évolue aussi sur d’autres points : les pilotes ne pourront plus zigzaguer dans la voie des stands pour chauffer leurs pneus. Ils devront aussi désormais signaler leur intention de s’arrêter par un geste clair de la jambe, dans un souci de sécurité.
Fabio Quartararo, pilote officiel Yamaha, a réagi à ces nouvelles mesures : « ils pensent que c’est dangereux, mais je fais ça depuis 15 ans et il ne s’est jamais rien passé. Peut-être qu’il y a une raison, mais c’est devenu une habitude. »
Même s’il ne partage pas totalement cette approche, le Français se montre philosophe : « ce sont quelques changements avec lesquels je ne suis pas vraiment d’accord, mais ce n’est pas un problème pour moi. »
Ces nouvelles restrictions, notamment celle sur les chutes en fin de séance, marquent une volonté claire de la Dorna et de la FIM d’améliorer la sécurité et de rationaliser les qualifications.
Mais comme souvent en MotoGP, leur interprétation en course pourrait bien provoquer de nouveaux débats dès Sepang.