Pecco Bagnaia était enfin de retour. Après deux week-ends cauchemardesques en Indonésie et en Australie, le champion Ducati avait retrouvé sa rage : pole position, victoire éclatante en Sprint, confiance qui revient… Tout laissait croire qu’en Malaisie, Bagnaia allait remettre la hiérarchie en place.
Pendant 17 tours, le plan était parfait : gestion du rythme, duel solide avec Pedro Acosta, un podium assuré qui lui permettait même de reprendre la 3e place du championnat.
Puis la douche froide. Trois tours avant la fin : l’arrière s’effondre, et tout s’écroule. Une crevaison arrière — ou un problème sur le pneu, encore non détaillé — a neutralisé sa GP25. Inefficace dans les virages, lente en ligne droite, la moto était ingérable. Pecco a dû abandonner, la tête lourde sous le casque.
Cette saison, la statistique fait mal : Bagnaia termine 1er… ou il finit dans les profondeurs. Aucune zone grise. Le contraste est incompréhensible, même pour les experts. Jorge Lorenzo l’a avoué en direct : « il est brillant un jour… perdu le lendemain. On ne comprend pas. »
Et chez les supporters, ça explose sur les réseaux : « Encore un drame », « Trop de problèmes différents », « Une année gâchée » … les réactions résument l’exaspération générale.
A late puncture with big implications as @PeccoBagnaia was forced to retire from the Grand Prix#MalaysianGP 🇲🇾 pic.twitter.com/rZLMlb9A0R
— MotoGP™🏁 (@MotoGP) October 26, 2025
Ducati au bord du malaise : qui développe la GP26 maintenant ?
Avec Marc Marquez blessé jusqu’en 2026, Ducati comptait sur Bagnaia pour guider l’évolution de la prochaine Desmosedici. Mais comment développer une moto qu’on ne maîtrise plus ? Comment faire confiance à un pilote qui vit un yo-yo permanent ? Pecco ne peut plus se permettre de décrocher mentalement.
L’enjeu est trop gros : son avenir en rouge joue maintenant. S’il ne donne pas la direction technique, il pourrait perdre son statut — voire son guidon — avant 2027.
Cette crevaison n’est pas qu’un incident mécanique. Elle confirme une réalité brutale : Ducati sans Marquez, c’est vulnérable. Bagnaia n’a plus de marge. Le temps presse avec Valence qui arrive et Valence, c’est le procès final de 2025 : le moment où Pecco devra prouver qu’il peut diriger le projet GP26. S’il échoue… Ducati pourrait tourner la page.
Pecco Bagnaia est revenu au sommet pendant 24 heures… avant d’être avalé par la même spirale qui le torture depuis des mois. Son histoire MotoGP 2025 n’est pas une chute. C’est un ascenseur émotionnel devenu hors de contrôle. La seule question qui reste : Bagnaia va-t-il remonter… … ou décrocher définitivement du train Ducati ? La réponse arrive vite. Très vite.































