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Marc Marquez marche sur le MotoGP avec la GP25 d’usine, mais derrière l’éclat du titre… Alex Criville n’est pas dupe : Ducati aurait bâti une arme trop exclusive, taillée pour un seul pilote. Et selon lui, ce n’est pas du progrès. C’est même l’inverse.

Quand Ducati a officialisé Marquez dans l’équipe d’usine en 2024, tout le monde salivait avec ce scenario envisagé : Marc vs Pecco — La guerre des mondes. Sauf que la guerre n’est jamais venue.

Bagnaia s’est perdu dans un package hypersensible, Fabio Di Giannantonio, doté du même soutien usine via VR46, s’est pris les mêmes murs.

Alex Criville, dans le podcast MotoGP Dura La Vita, n’a pas tourné autour du pot :

« Vous savez combien de fois on m’a demandé… « Qu’est-ce qui ne va pas avec Pecco ? » On pensait tous que c’était lui qui allait battre Marc, mais l’année dernière, c’est Martin qui l’a battu. Pecco n’a rien ; il fait ce qu’il peut. »

« Peu importe qui ils choisiront comme coéquipier… Je pense que Pecco sait clairement ce qu’il doit faire après cette saison. C’est clair qu’être proche de Marc est compliqué, mais quel pilote pourrait remplacer Pecco et réussir à ses côtés ? »

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Alex Criville : « Ducati a fait machine arrière »

Puis il appuie là où ça fait mal : « je pense que Marc a remporté le championnat du monde sans avoir la meilleure moto. Il a gagné avec la 25, et il est prouvé que la 24 est meilleure. »

« Qu’ont fait les autres avec le vélo de Marc ? Di Giannantonio ou Pecco ? Comme le disait Doohan, si une moto fonctionne bien, elle fonctionne pour tout le monde. »

Et voici l’estocade finale : « ce n’était pas une réussite pour tout le monde. Marc l’a fait gagner, mais ce n’était pas une évolution ; ils ont fait marche arrière. »

Pour Criville, la GP25, c’est une diva. Seul Marc sait la faire danser. L’arrivée d’Alex Marquez avec une Ducati full-factory l’an prochain signifiera plus de données, plus de comparaisons, plus de chances de comprendre cette moto capricieuse. De quoi espérer résoudre ses problèmes.

Parce que son contrat se finit en 2026. Et Ducati commence à se poser des questions… Le risque ? Que la Ducati d’usine devienne « la moto de Marc », et que le champion italien perde pied.

La Ducati est championne, Marc Marquez est irrésistible. Mais la GP25 n’est pas une réussite collective. Criville résume en une phrase : « ils ont fait marche arrière ». Alors, Ducati doit trancher : construire une moto pour un génie ou un package gagnant pour tous. La saison prochaine pourrait bien décider du futur de Bagnaia et de l’héritage de la GP25.

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