Álex Rins ne s’attendait pas à un miracle en Malaisie et a eu beaucoup de difficultés avec sa Yamaha, comme il s’y attendait.
Si Álex Rins avait entrevu une lueur d’espoir en Indonésie et en Australie, le Grand Prix de Malaisie est venu la balayer. Le pilote espagnol avait en effet brillé sur le circuit de Mandalika en se mêlant à la lutte pour le podium, et avait réalisé un week-end solide à Phillip Island en terminant septième, soit son meilleur résultat de la saison. Seulement, la complexité des conditions climatiques de Sepang ont eu raison de la Yamaha.
La piste malaisienne offre en effet peu d’adhérence, en plus d’atteindre des températures extrêmement élevées en raison de la chaleur ambiante. Un combo explosif pour la M1, qui a fait évoluer les pilotes Yamaha dans le fond du classement, excepté Fabio Quartararo, qui est parvenu à tirer son épingle du jeu, comme souvent.
De son côté, Álex Rins s’est retrouvé en difficulté dès les FP1. Malgré un léger mieux lors de la Practice, ce qui lui a permis de passer directement en Q2, et une qualification au dixième rang, les deux courses ont ensuite été compliquées. Avec la 15e place en course sprint le samedi, il n’a marqué aucun point.
Dimanche, il a joué la carte de la prudence en économisant au maximum ses pneus durant les premiers tours, et s’est retrouvé à évoluer entre la 12e et la 16e place tout au long de la course. Finalement 13e à l’arrivée, avec deux points marqués, le bilan n’était évidemment pas positif, mais le numéro #42 a reconnu qu’il ne s’attendait pas à beaucoup mieux.
« Les attentes étaient un peu faibles ce week-end », a-t-il déclaré. « On a eu beaucoup de mal dès les premiers essais libres. Il semble que lorsque l’adhérence est faible, on souffre plus que les autres. Au départ de la course, j’étais en mesure d’aller plus vite que le rythme que j’avais. Le problème, c’est que je pensais déjà à la fin de la course. Ce rythme régulier, cette conduite fluide que j’ai adoptée pendant les sept premiers tours, malgré la perte de positions, m’ont peut-être permis de rester 13e dans les derniers tours. »
« Ce n’est pas la première fois qu’on rencontre des difficultés lorsque l’adhérence est faible et que la température est plus élevée que sur les autres circuits. C’était vraiment dur, un week-end très difficile, mais il faut continuer. »
Résultats du Grand Prix de Malaisie :
Crédit classement : MotoGP.com
