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Marc Marquez

Malgré une saison 2025 exceptionnelle, Marc Marquez refuse encore de s’engager avec Ducati pour l’avenir. Alors que beaucoup s’attendaient à le voir prolonger rapidement son contrat après un championnat dominé de la tête et des épaules, le champion espagnol préfère jouer la prudence — un signe que le marché des pilotes MotoGP pourrait connaître un sérieux rebondissement.

Dans une interview accordée à El Larguero, Marquez a expliqué qu’il ne pouvait pas encore trancher sur son avenir tant qu’il n’était pas totalement rétabli. L’Espagnol, blessé en Indonésie le mois dernier, manquera les essais d’intersaison jusqu’à Sepang en février 2026, sauf rechute.

« Je ne peux prendre aucune décision tant que je n’y vois pas très clairement, car je suis blessé », a-t-il déclaré.

« J’ai toujours dit qu’en cas de blessure, je préférais attendre. Les marchés réagissent de plus en plus tôt, mais en 2027, il faudra bien réfléchir à ce que l’on fait. »

Marquez a dominé la saison 2025 comme rarement un pilote ne l’avait fait dans l’ère moderne : 11 victoires en 18 Grands Prix, 14 succès en Sprint et un huitième titre mondial au terme d’une campagne quasi parfaite. Seule sa blessure tardive risque d’atténuer la portée historique de son triomphe.

Marc Marquez

Marc Marquez : « personne ne peut garantir qu’ils auront la meilleure moto en 2027, je veux choisir ce que je considère comme le meilleur projet pour moi »

S’il hésite à prolonger avec Ducati, c’est que Marquez ne croit pas aux garanties à long terme. Le constructeur italien a régné sans partage sur le MotoGP ces six dernières saisons, mais les changements techniques majeurs prévus pour 2027 pourraient rebattre toutes les cartes.

« La réglementation change en 2027 : moteurs, pneus, aérodynamisme. Personne ne peut garantir qu’ils auront la meilleure moto », a expliqué Marc Marquez.

« C’est une question d’intuition, d’analyse et d’évaluation. Je veux choisir ce que je considère comme le meilleur projet pour moi. »

Les nouveaux règlements prévoient une réduction de la cylindrée à 850 cc, la suppression des dispositifs de réglage d’assiette, et le passage des pneus Michelin aux Pirelli — une révolution technique qui inquiète même Luigi Dall’Igna, le stratège de Ducati.

Naturellement, la possibilité d’un retour de Marquez chez Honda refait surface. Le directeur du HRC, Alberto Puig, a déclaré qu’un tel scénario serait « un rêve », tout en reconnaissant qu’il est difficile à imaginer à court terme.

Mais la rumeur persiste : selon plusieurs sources, le prototype Honda 2026 serait « phénoménal », bien supérieur aux versions précédentes, au point de rendre la marque japonaise de nouveau attractive.

Interrogé à ce sujet, Marquez n’a rien exclu : « Pourquoi pas ? On ne sait pas. Pour le moment, rien n’est finalisé. Si l’on est heureux quelque part, pourquoi changer ? Il faut trouver le juste équilibre et rechercher ce qui nous motive vraiment, dans tous les aspects de la vie. »

En retardant sa décision, Marquez bloque stratégiquement le marché MotoGP. Ducati attend sa réponse avant d’officialiser d’autres signatures, tandis que Honda et KTM surveillent la situation avec attention. Le test de Valence la semaine prochaine pourrait servir de premier indicateur, mais le véritable tournant aura lieu à Sepang, lorsque Marc Marquez remontera sur la moto.

Jusque-là, le champion espagnol garde toutes ses options ouvertes — et le paddock entier, suspendu à son choix.

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