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Toprak Razgatlioglu

Le séisme Toprak Razgatlioglu a eu lieu, et il a dépassé toutes les prévisions. Dès le premier jour officiel du projet Yamaha V4, le rookie turc a envoyé un message cinglant à tout le paddock : non seulement il cerne déjà la machine, mais il ose là où même les vétérans hésitent. Fabio Quartararo, pourtant leader historique de la marque, avoue sa stupéfaction devant la démonstration du triple champion de Superbike.

Le constat de Quartararo est sans appel. Alors que tous les pilotes Yamaha ont commencé prudemment avec la moto 2025, Toprak a été le seul à attaquer immédiatement avec le V4. Résultat : des kilomètres précieux accumulés et une performance qui laisse ‘El Diablo’ sans voix : « j’ai été surpris par sa vitesse à Valence ». Pire : le Français admet ne même pas avoir osé lui parler, signe que la hiérarchie interne est peut-être déjà en train de basculer.

Les chiffres sont là : Toprak 18e – le seul à avoir tout donné sur le V4, Rins 19e – devancé par le rookie, Miller 20e – largué en fond de grille.

Fabio Quartararo

Toprak Razgatlioglu est-il déjà une menace pour Fabio Quartararo chez Yamaha ?

La prédiction du Français devrait glacer le sang chez Yamaha : « je pense qu’il fera encore mieux l’année prochaine que ce que j’avais prévu ». Traduction : Toprak n’est pas venu pour apprendre, mais pour dominer. Et visiblement, il a déjà les moyens de ses ambitions.

La journée de Valence marque un tournant historique pour Yamaha. Après des années de souffrance, la marque dispose enfin d’une moto prometteuse et d’un rookie surdoué. Mais ce succès technique pourrait se transformer en cauchemar stratégique.

Quartararo, le pilote qui a porté Yamaha à bout de bras pendant des années, voit déjà son statut de leader contesté avant même le premier GP. La cohabitation entre les deux phénomènes s’annonce explosive.

Une chose est sûre : Toprak a déjà gagné sa première bataille. Il a impressionné son futur coéquipier, dominé les autres pilotes Yamaha, et installé le doute dans toutes les têtes. Le message est clair : en 2026, Yamaha aura deux forces motrices, et la concurrence interne pourrait bien éclipser la lutte contre les autres constructeurs.

MotoGP, Test Valence : chronos 

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