Marc Marquez arrive au bout de son contrat Ducati en 2026 et, comme à chaque fois qu’il se retrouve en position de choisir son destin, le paddock retient son souffle. Car cette fois, la décision du nonuple champion du monde pourrait déterminer l’avenir entier du MotoGP.
Depuis qu’il a débarqué dans le box rouge, Marquez a fait ce que Marquez sait faire : reprendre le pouvoir.
En 2025, il a terrassé tout le monde, égalant le record de Valentino Rossi avec un septième titre MotoGP, la quatrième couronne consécutive pour Ducati. La maison de Borgo Panigale plane.
Mais un séisme approche : 2027 changera toutes les règles. Moteur réduit à 850 cc, adieu réglage de hauteur de la moto, aéro drastiquement limitée et pneus Pirelli inédits pour tout le monde.
Dans un tel contexte, l’usine Ducati restera-t-elle la référence ? Personne ne peut le jurer. Marc Marquez non plus. Du coup, un contrat d’un an est la garantie du pouvoir…
Dans cet environnement mouvant, l’Espagnol veut garder la main. Signer seulement jusqu’en 2027 lui offrirait la meilleure arme : la liberté. Si Ducati construit encore la moto la plus rapide : il resigne. Si la hiérarchie bascule : il part. A contrario, un contrat de deux ans… pourrait l’enfermer.

Le retour du géant endormi : Honda sortira le chéquier pour Marc Marquez
Carlo Pernat a déjà lâché la bombe : Honda veut reconquérir Marquez et serait prêt à dépenser sans limite. Une réunion, une signature, et le mariage du siècle pourrait reprendre.
Ce serait le retour le plus romanesque du sport mécanique moderne. Le champion revenu sauver l’empire qu’il a contribué à bâtir chez Honda, qui remonte en puissance puisqu’une victoire a été signée en 2025. HRC veut une deuxième équipe satellite en 2027. Ils veulent leur roi.
Conserver Marc Marquez coûtera très, très cher. Et Ducati pourrait devoir faire un choix cruel. Car si Marc veut des millions supplémentaires… Ducati ne pourra peut-être pas signer un autre top pilote.
Résultat : Francesco Bagnaia, double champion du monde avec la marque, est menacé. Dans le même temps, Pedro Acosta guette. Fabio Quartararo espère.
Le futur line-up Ducati pourrait devenir l’arme politique la plus redoutable de l’histoire du MotoGP.
Bref, une tempête arrive. Fin 2026, les contrats tombent les uns après les autres, la plupart des stars seront libres. Au centre du marché ? Toujours Marc Marquez, stratège absolu, qui pourrait déclencher un mercato cataclysmique en un seul coup de signature.
À 32 ans, blessé mais champion, plus affamé que jamais… Marquez n’a jamais semblé aussi puissant. Et si l’avenir du MotoGP ne dépendait plus des ingénieurs… mais d’une seule plume ?





























