Jack Miller ne cache pas son enthousiasme : il va partager le box Pramac avec l’un des pilotes les plus spectaculaires de la planète. L’arrivée de Toprak Razgatlioglu en MotoGP en 2026 représente bien plus qu’un transfert star : c’est une opportunité technique majeure pour Yamaha, en plein virage stratégique avant les nouvelles règles et l’arrivée des pneus Pirelli en 2027.
Le triple champion du monde Superbike a déjà offert un premier aperçu de son potentiel lors des essais de Valence. Classé 18e, il a été meilleur rookie, découvrant tout à la fois la M1, les pneus Michelin et la physique radicalement différente d’une MotoGP. De quoi alimenter les interrogations autour de sa courbe d’apprentissage.
Mais pour Miller, aucun doute : « c’est un pilote de moto de classe mondiale : je pense qu’il s’adaptera relativement vite. »
Razgatlioglu n’aura qu’une saison pour comprendre les pneus Michelin avant leur disparition. Paradoxal ? Non, stratégique. Yamaha le recrute pour développer la moto 2027, déjà pensée pour les Pirelli qu’il connaît mieux que personne.
Miller en est certain : « il possède une grande expérience auprès de différents constructeurs, même si c’est dans le domaine des Superbikes. »
« Mais il a quand même deux roues et une poignée d’accélérateur. Je suis donc sûr qu’il pourra régler le problème assez rapidement. »

Jack Miller : « avoir un pilote comme Toprak, avec un style de pilotage complètement différent, permet d’obtenir des données différentes »
Toprak arrive avec un ADN de pilotage différent : freinages assassins, transferts de masse musclés, traction phénoménale. Bref, du jamais-vu en MotoGP.
Et cela excite clairement Miller : « il a un style de pilotage différent, après avoir utilisé des pneus Pirelli. »
« Avoir un pilote comme Toprak, avec un style de pilotage complètement différent, permet d’obtenir des données différentes. »
« On peut voir ce qu’il fait avec la moto, comment il s’y prend. Tout cela va jouer en faveur des atouts de Yamaha. »
Un atout précieux alors que Yamaha tente de recoller au sommet face aux V4 rivales.
Si Toprak met du temps à apprivoiser la M1, il pourrait bien être celui qui la transformera. Son agressivité naturelle pourrait devenir le nouvel étalon du pilotage Yamaha. Miller le sait : ce recrutement n’est pas fait pour briller tout de suite… Mais le feu d’artifice pourrait bien exploser au lancement de l’ère 2027 du MotoGP.





























