Yamaha est à l’aube d’une nouvelle ère en MotoGP. La firme d’Iwata va utiliser un moteur V4 l’année prochaine en catégorie reine, ce qui n’est pas sans conséquence. À un an seulement d’un changement de réglementation majeur, la firme aux diapasons fait le choix d’une toute nouvelle architecture, un pari risqué mais qui pourrait s’avérer payant. Avec un Fabio Quartararo toujours sceptique en interview et un nouveau loup dans la bergerie du nom de Toprak Razgatlioglu, l’exercice 2026 pourrait bien être décisif.
À l’occasion du salon EICMA il y a quelques mois, Massimo Meregalli, le directeur de Yamaha en MotoGP, s’est confié au média italien Moto.It, notamment sur le V4. Et il n’apportait pas que des bonnes nouvelles. « Je peux seulement dire que ceux qui travaillent dessus ont malheureusement rencontré des difficultés qui nous ont empêchés de travailler avec l’enthousiasme que nous aurions souhaité. Mais il semble que la base de cette moto ait été développée de manière satisfaisante. Le fait qu’en un an et demi nous ayons réussi à engager des pilotes en tant que wildcards sans aucun problème technique est déjà une réussite significative » déclarait-il. On sait déjà que la performance de cette moto déterminera l’avenir de Fabio Quartararo en Grands Prix.
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— Monster Energy Yamaha MotoGP (@YamahaMotoGP) November 23, 2025
Meregalli a également évoqué le cas du Français, qui a d’ailleurs commencé à agacer le management Yamaha sur la fin de saison. « Dès sa première course sur la M1 aux couleurs de Petronas, il était rapide. En peu de temps, il est devenu une sorte de référence pour tous les autres pilotes. Et lorsqu’il a rejoint l’équipe officielle, il a immédiatement remporté le championnat. De temps en temps, il dit ce qu’il pense, est véhément peut-être pendant cinq minutes, puis il est prêt et concentré sur la prochaine séance, la prochaine course » ajoutait-il.
L’Italien regrette aussi de ne pas avoir pu tirer le potentiel maximum de Maverick Vinales, qui fut contraint de quitter Yamaha à la mi-saison 2021. « Je regrette, car c’est un peu comme un travail inachevé. Maverick, personne ne peut douter de son talent, et il a débuté très fort. Il était tellement fort lorsque tout allait bien, mais aussi peut-être plus faible dans d’autres situations. » concluait-il.
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Photo : Michelin Motorsport
Photo de couverture : Michelin Motorsport




























