pub

Isack Hadjar

Propulsé chez Red Bull aux côtés de Max Verstappen, le Français de 21 ans revient sur un parcours semé d’embûches financières. Entre sacrifices, frustrations et soutien décisif de Red Bull, Isack Hadjar lève le voile sur une réalité souvent tue du sport automobile.

À 21 ans, Isack Hadjar s’apprête à vivre une saison charnière. Promu chez Red Bull Racing, aux côtés du quadruple champion du monde Max Verstappen, le pilote français incarne la nouvelle génération de la Formule 1. Un destin doré en apparence, mais bâti au prix d’un long combat financier.

Invité du streamer Zack Nani, Hadjar a livré un témoignage cru, sans langue de bois, sur le coût exorbitant de l’ascension vers l’élite du sport automobile.

Isack Hadjar : le premier obstacle pour atteindre le sommet de la F1 c’est l’argent

Révélé très jeune en karting, Isack Hadjar avoue que l’insouciance des débuts s’est rapidement dissipée.

« J’ai vraiment kiffé mes deux premières saisons de karting. Mais quand je suis passé aux choses sérieuses, j’ai pris beaucoup moins de plaisir. Ce sont de mauvais souvenirs. »

La raison ? Une concurrence biaisée par l’argent.

« Tu te bats contre des gamins qui ont plus de moyens que toi. Dans le monde de la F1, même si tes parents sont aisés, tu es inexistant. »

Un constat brutal, qui résume une réalité souvent ignorée : là où le football reste accessible, le sport automobile devient vite hors de portée.

« Tout le monde peut acheter une paire de crampons. Mais le karting, c’est déjà chaud. Et pour passer aux choses sérieuses, c’est abusé. »

Malgré ses performances, Isack Hadjar n’a longtemps rien gagné financièrement.

« J’ai commencé à gagner ma vie seulement cette année, en F1, en 2025. »

Même une deuxième place en Formule 2 ne suffisait pas.

 « Non. Tu dois payer tes saisons. C’est un système très compliqué. »

Sans le soutien de Red Bull, le rêve se serait arrêté net.

« La F3 et la F2, ce sont des coûts que tu ne peux pas te payer. Ma mère a trouvé des sponsors, Red Bull prenait le reste. Sans eux, c’était finito. »

Entré au Red Bull Junior Team en 2022, Hadjar a suivi la trajectoire de prestigieux aînés : Vettel, Verstappen, Ricciardo, Gasly ou Sainz. Après un passage remarqué chez Racing Bull

Selon Business Booking GP, informations relayées par Sportune, Isack Hadjar percevra 6,6 millions d’euros par saison en pilotant la RB22-Ford. Une revalorisation spectaculaire, à la mesure des années de pression, d’incertitude et de sacrifices.

Désormais installé dans le grand bain, Isack Hadjar ne cache plus ses ambitions : apprendre dans l’ombre de Max Verstappen… avant, peut-être, de viser la l

Isack Hadjar