MotoGP, Vergani balance tout : « Marc Marquez ne bave pas sur l’argent, et j’avais dit à Rivola de le prendre chez Aprilia avant qu’il ne signe chez Ducati ! »

Alberto Vergani, l’un des managers les plus respectés du paddock MotoGP, a livré une analyse sans détour de la situation de Marc Marquez alors que les négociations pour la saison 2027 battent leur plein. Selon lui, le champion espagnol n’est pas motivé par les contrats faramineux, mais par autre chose bien plus rare dans le sport moderne : le plaisir de piloter et d’être compétitif.

Vergani affirme sur GPone qu’il ne voit pas Marquez courir après de « sommes folles » car, à ses yeux, l’Espagnol n’est pas du genre à choisir son avenir pour des raisons financières :

« Marc n’est pas quelqu’un qui bave après l’argent et je ne l’ai jamais vu aussi heureux que cette année. »

Pour Vergani, cela signifie qu’une prolongation chez Ducati est tout à fait plausible : Marc se sent bien, il est épanoui sur sa machine, et rester dans une situation stable lui conviendrait très bien, même si ce scénario serait frustrant pour les suiveurs du marché des transferts.

Selon Vergani, si Marquez reste chez Ducati, ce serait « une déception pour tout le monde » parce que le vétéran, par sa seule présence, oriente tout le marché des transferts. Ducati a même une longue liste de prétendants si jamais il décidait de partir, tant son talent est recherché.

Et sur ce point, Vergani sait de quoi il parle.

Une anecdote étonnante sur Marc Marquez : Rivola et l’idée Aprilia

Dans un clin d’œil surprenant, Vergani révèle qu’il avait suggéré à Massimo Rivola, alors en pleine réflexion sur l’avenir de son équipe, d’emmener Marquez chez Aprilia avant que les plans de Ducati ne se stabilisent :

« Je me souviens qu’il y a un an, j’ai dit à Rivola d’emmener Marc à Aprilia, quand la situation chez Ducati n’était pas encore définie. »

Ce conseil n’était pas anodin : à l’époque, il n’était pas exclu qu’Aprilia cherche un nom capable de faire franchir un palier à la RS-GP, et Marquez — considéré comme l’un des plus grands à avoir jamais piloté une MotoGP — aurait été un pilote de choix.

Même aujourd’hui, alors que cet horizon s’est éloigné, l’idée illustre combien le champion espagnol demeure une pièce centrale du marché des transferts, bien plus pour ce qu’il apporte en piste que pour son compte en banque.

Pour Vergani, l’incertitude autour de Marc Marquez reflète une réalité du MotoGP : le marché des pilotes pour 2027 sera imprévisible et incandescent. Il évoque notamment des cas comme Pedro Acosta ou Fabio Quartararo comme exemples de situations qui pourraient évoluer fortement selon les décisions prises dans les prochains mois.

En somme, pour Vergani, si Marquez a encore du pain sur la planche, ce n’est ni l’argent ni les contrats qui le guideront : c’est la quête constante d’une moto compétitive… et du plaisir de piloter.