Le marché des pilotes MotoGP pour 2027 est déjà en ébullition, et Yamaha est au cœur de la tempête. Selon plusieurs sources concordantes du paddock, la marque d’Iwata travaille en coulisses sur un plan de rupture, anticipant un possible divorce avec Fabio Quartararo. Deux noms émergent avec insistance : Francesco Bagnaia, la cible numéro un… et Enea Bastianini, l’option plus discrète mais tout aussi stratégique.
Ce n’est plus un secret dans le paddock : Yamaha discute sérieusement avec Bagnaia. Le triple champion du monde coche toutes les cases du pilote capable de relancer un projet usine en difficulté : leader naturel, référence technique, champion dans un environnement ultra-compétitif chez Ducati.
Pour Yamaha, Bagnaia serait le visage fort du renouveau post-Quartararo, celui autour duquel reconstruire une M1 enfin libérée de ses limites chroniques. Officiellement, l’Italien continue de répéter qu’il est fidèle à Ducati tant que son contrat court. Officieusement, les discussions existent — et elles sont jugées “bien avancées”.
Mais Yamaha sait une chose : arracher Bagnaia à Ducati sera coûteux, politiquement et financièrement.
Bastianini, l’alternative crédible (et redoutable) à Bagnaia chez Yamaha
C’est là qu’entre en scène Enea Bastianini. Moins exposé médiatiquement que Bagnaia, mais extrêmement surveillé par Yamaha.
Pourquoi ? Parce que Bastianini représente une option réaliste, flexible et terriblement intéressante : vainqueur de Grands Prix avec Ducati, profil agressif, instinctif, moins verrouillé contractuellement à moyen terme, et surtout un pilote capable de s’adapter à une moto imparfaite, qualité que Yamaha recherche désespérément.
Dans le paddock, plusieurs observateurs estiment que Bastianini pourrait être plus “Yamaha-compatible” que Bagnaia, notamment dans une phase de reconstruction technique. Là où Bagnaia exige un package ultra-stable, Bastianini sait composer avec l’imprévu.
Derrière ces manœuvres, un constat dérangeant : l’avenir de Quartararo chez Yamaha est loin d’être garanti. Malgré son statut et son talent, la patience du Français s’érode face à un projet qui tarde à redevenir gagnant.
Yamaha, lucide, prépare donc un plan A et un plan B, afin d’éviter de se retrouver sans pilote de référence en 2027.
Le message est clair : Bagnaia est le choix prestige, le coup de tonnerre médiatique. Bastianini est le choix pragmatique, sportif et économiquement plus accessible.
Dans les deux cas, Yamaha se prépare à tourner une page majeure de son histoire récente. Et une chose est certaine : le marché MotoGP 2027 ne se jouera pas en été… mais bien dans les coulisses dès 2026.































