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Loris Baz fera en 2017 sa troisième saison en MotoGP et sa seconde campagne avec une Ducati au sein du team Avintia. Du haut de son mètre 91, il sera à nouveau l’équipier d’un Hector Barberá qui lui rend 22 cms sous la taille. Cette année, celui qui sera aussi le second Français du plateau, puisque Johann Zarco l’a rejoint sur la grille de départ, essaiera surtout d’oublier le calvaire de 2016. Une campagne à évacuer au plus vite si l’on en juge par son dernier entretien sur MotoGP.com.

Loris Baz est âgé de 24 ans et il ne gardera pas dans ses bons souvenirs une saison 2016 marquée par des soucis et des blessures. De fait, sa très modeste vingtième place au général et ses 35 points marqués sont le reflet d’un exercice compliqué.

Un exercice néanmoins marqué par deux coups d’éclat : une quatrième place en République Tchèque et une cinquième position en Malaisie qui lui permettent de sauver l’honneur. A trois occasions, également, il a pu être de la Q.2 pour les meilleures places au terme des qualifications. Sa plus belle sur la grille de départ aura été la dixième, acquise sur le tracé de Sepang.

Un bilan qui ne soulève pas l’enthousiasme mais qui montre que le tricolore ne lâche rien : « je pense que d’être parvenu à faire ces deux coups d’éclat dans une saison aussi compliquée, m’a permis de montrer que j’étais toujours là et toujours présent pour saisir toutes les opportunités qui se présentent » explique-t-il. « Je l’ai prouvé deux fois dans la saison après deux grosses blessures. Je suis parvenu à tirer mon épingle du jeu dans des conditions compliquées ».

Mais il ne se voile pas la face : « sportivement, le bilan de cette saison passée est négatif. La saison a été compliquée, même si elle m’a permis de montrer que je persévère quoiqu’il arrive et que j’y crois toujours. Il y a eu beaucoup de blessures, il y a eu des chutes, mais aussi beaucoup de malchance. Les saisons ‘sans’, il y en a chez tous les sportifs, et la saison 2016 a été la mienne ».

Une année noire qui l’a aussi touché au moral : « j’avais hâte que 2016 se termine. J’avais hâte non pas pour des raisons particulières, mais parce qu’il y avait réellement besoin de couper de la moto pendant quelques semaines pour me refaire une santé et ne plus avoir mal comme j’avais mal durant les derniers Grands Prix. J’avais hâte que la saison se termine, d’essayer la nouvelle moto, de prendre du repos et de recommencer ».

Au moins, cette épreuve l’aura endurci : « j’ai surtout beaucoup appris sur moi-même et sur la vie. Lorsque l’on passe beaucoup de temps blessé, à essayer de rouler dans de telles conditions, on n’apprend pas beaucoup. Il est très compliqué de rouler à son niveau et de progresser. Dans ce genre de situation, on a même plutôt tendance à régresser. En raison de tous les problèmes dont j’ai souffert, j’avais perdu le plaisir de rouler. Je l’ai retrouvé en fin d’année au cours des premiers essais hivernaux durant lesquels j’ai commencé à rouler vite. Quand on se fait plaisir, on arrive à aller vite et quand on arrive à rouler vite, on fait de bons résultats et les objectifs sont atteints. »

Justement, quels seront ces objectifs en 2017 ? « D’abord, j’essaierai de me faire plaisir. À l’image de mon coéquipier, il s’agira de terminer dans le Top 10 le plus souvent possible. Il n’y a rien de précis. Je veux simplement m’amuser au guidon de la Ducati, rouler le plus vite et profiter de cette année ».

Ceci avec une GP15 qui remplacera sa GP14.2 : « j’étais déjà au courant durant la saison que certains paramètres allaient changer comme la moto ou encore mon nouveau chef mécanicien. Je suis vraiment impatient que tout commence pour voir comment nous allons pouvoir travailler tous ensemble ». Encore à peine deux semaine à tenir, et ce sera la rentrée pour des tests à Sepang.

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