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La rentrée du MotoGP pointe le bout de son nez. A cette période de l’année, on s’attend à retrouver les pilotes requinqués, au moral tout neuf et au corps reposé, prêt à repartir au combat. Mais en 2019, l’ambiance est différente. Dani Pedrosa a connu une double fracture de fatigue, Cal Crutchlow a du mal à recouvrer tous ses moyens à cause d’une cheville toujours fragile, Marc Marquez travaille pour oublier une délicate opération à l’épaule. Et Jorge Lorenzo s’est fait opérer d’un scaphoïde ! Fin de série ? Non. Pol Espargaró n’est ainsi pas encore au top de sa forme. Son dos gravement touché à Brno le préoccupe toujours…

Ce n’est rien de dire que l’officiel KTM a connu en 2018 une saison particulièrement éprouvante. Sur crash.net, il la qualifie d’ailleurs de « la plus dure  de toute sa carrière ». Jugez-en : une hernie à la vertèbre lors d’une chute à 250 km/h lors des tout premiers essais de l’année, à Sepang. Puis une fracture de la clavicule ainsi qu’une effrayante et douloureuse blessure à la colonne vertébrale lors d’une séance d’essais à Brno, l’obligeant à rater trois Grands Prix. Puis l’Espagnol s’est ensuite fracturé la même clavicule gauche à Aragon, subissant une opération avant un retour en Thaïlande.

N’en jetez plus, la coupe est pleine ! Dans ces circonstances, on comprend ses larmes à l’arrivée d’un Grand Prix de Valence marqué par une troisième place synonyme de premier podium pour KTM. Quelques semaines auparavant, il avait vécu la désagréable expérience de ne plus sentir ses bras et ses jambes après son accident en République Tchèque…

Un épisode qui le poursuit encore. Pol Espargaró avoue ainsi : « Même encore maintenant, chaque matin, dès que je m’entraîne, je ressens comme un choc électrique dans mes mains dès que je baisse la tête. Cela signifie qu’il y a encore de l’irritation sur les nerfs et toutes ces choses dans le dos depuis la République tchèque ».

Le frère d’Aleix insiste même : « Je n’ai pas eu le temps de récupérer complètement. J’ai donc besoin de me reposer et de me soigner durant cette trêve hivernale. Parce que ce fut la saison la plus difficile de ma vie. Aucune intervention chirurgicale n’est nécessaire, il suffit de se reposer ». Mais dès le 6 février prochain, il faudra être à l’œuvre sur la RC16 dans la fournaise de Sepang, en Malaisie. Un travail qui sera fera en commun avec son nouvel équipier, Johann Zarco.

 

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