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Rançon du succès, être présent sur le calendrier des Grands Prix moto relève aujourd’hui d’une bataille entre les nations de ce monde. En 2022, il devrait y avoir 22 rendez-vous et dès l’an prochain, il y en aura 20. Parmi les prétendants, il y a le Portugal, pays cher au Président de la FIM, Jorge Viegas. Mais il est tout aussi sensible pour le pilote Miguel Oliveira. Or ce dernier reste prudent quant à la perspective…

Le calendrier des Grands Prix moto est un chantier à ciel ouvert. Les candidatures sont nombreuses et certaines n’existent même que sur le papier. Avec des approches parfois étonnantes. Ainsi, le Brésil pense son site sur un ancien champ de mines alors que l’Indonésie va devoir régler un problème de découpage du foncier avec des propriétaires agraires. La liste n’est pas exhaustive.

« Il n’y a personne plus que moi qui souhaite le retour du MotoGP au Portugal » a déclaré le président de la FIM. « Il y a un pré-accord pour 2022 », a poursuivi Viegas. « Mais cela pourrait arriver même plus tôt, s’il y avait une possibilité ». Et cette possibilité consisterait à un désistement d’un meeting déjà inscrit au calendrier des Grands Prix. Portimão, dans ce cas, ferait la pige.

Miguel Oliveira lui, a une approche plus prudente : « il serait important d’aller au Portugal, mais je suis toujours sceptique », a-t-il déclaré lors d’une interview avec Agência Lusa. « Je ne veux pas m’illusionner sans qu’il y ait suffisamment de raisons pour que cela se produise. De toute évidence, ce serait un rêve devenu réalité de revoir le MotoGP au Portugal. Mais avoir un pilote local pourrait être une bonne raison d’y aller et j’espère que cela se réalisera. »

Dans le cas où cela se produirait, Estoril et Portimão sont les deux circuits candidats pour accueillir à nouveau le Championnat du Monde. « Les deux sont spectaculaires. À mon avis, cependant, Portimão est plus adapté aux besoins du MotoGP moderne, en particulier en termes d’espace. Depuis 2012, le nombre de camions n’a cessé d’augmenter. Quant à la piste, les deux sont bonnes, les deux sont très rapides » assure le pilote Tech3 KTM qui termine : « dans tous les cas je dois représenter mon pays à des niveaux élevés et de la meilleure façon possible. »

 

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