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La saison 2019 a vu Jack Miller faire briller la Ducati du team Pramac en montant à cinq reprises sur le podium. Il n’a effectivement pas à rougir de ses résultats au regard de ceux obtenus par les officiels Ducati, Andrea Dovizioso et Danilo Petrucci. De bonne augure pour la saison 2020 qui s’en vient car l’Australien ne vise qu’une chose, intégrer l’équipe des Rouges en 2021..

« Jack Dios » l’a toujours dit et répété, son objectif était d’être de « ceux là », un pilote Ducati tout ce qu’il y a de plus officiel à l’instar de Danilo Petrucci, transfuge d’Alma Pramac. Mais il faut du temps pour çà et des résultats aussi. 2020 sera donc une année de transition pour le pilote Australien.

Avant cela, il aura du pain sur la planche. Mais à la différence de certains autres pilotes qui débutent chez un nouveau constructeur, il a la connaissance de sa machine et des tracés sur lesquels il va guerroyer. Le fer de lance de Pramac Ducati, estime ainsi que les pilotes MotoGP ont actuellement besoin de « deux ou trois ans » pour s’adapter au changement de marque. Jack Miller a fait ses débuts dans la catégorie reine en 2015 avec une Honda et après trois ans passé avec le blason ailé, il a vendu ses services à Ducati.

Bien qu’il ait remporté sa seule victoire en catégorie reine avec Honda en 2016 à Assen, sous une pluie diluvienne; en 2019, il a signé sa meilleure saison, atteignant cinq podiums. Le pilote originaire de Townsville est l’un des rares pilotes à se vanter ces derniers temps de ne pas avoir souffert du changement de constructeur. Changement qui est intervenu cette année pour Jorge Lorenzo sur la Honda et Johann Zarco sur la KTM . Deux changements dont on connait l’issue fatale..L’un a pris sa retraite et le tricolore a jeté l’éponge chez KTM pour intégrer en 2020 l’équipe Avintia.

Analysant la situation du Majorquin, Miller a déclaré que ce n’était pas dû au manque de travail : « En ce moment en MotoGP, il est un peu difficile de passer d’une marque à une autre. C’est différent par rapport à avant. Je pense que tu as besoin de deux ou trois ans et, quand tu as 30 ans, deux ou trois ans c’est long, à moins que tu ne sois Valentino Rossi » explique le coéquipier de Francesco Bagnaia.

Ce n’est pas seulement dû au fait d’avoir une moto différente explique Jack : « c’est très difficile, car le plus important est de comprendre comment fonctionnent les pneus, comment fonctionne chaque moto, quelles sont ses forces et ce qui ne peut pas être fait lors des tests d’hiver. Il faut concourir, avoir de l’expérience et c’est un peu compliqué de le faire. »

Lors de l’été passée, l’Australien a décidé de poursuivre l’aventure avec son team satellite actuel plutôt que de rejoindre l’équipe d’usine KTM. « Mon objectif est d’intégrer l’équipe officielle Ducati » a-t-il déclaré . « Si je ne peux pas y aller, j’aurais d’autres opportunités. Je pense que c’est un moment important. Il y a des pilotes dont les contacts arrivent à échéance, c’est assez positif de voir de nouveaux pilotes arriver. Tout le monde veut voir les vétérans, mais c’est aussi bien de voir du sang neuf arriver au sein des teams » a conclu « Jack Dios« .

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