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C’est une théorie qui a fusé lorsque Fabio Quartararo, après ses deux victoires probantes à Jerez, a commencé à régresser à Brno avant de vivre deux calvaires consécutifs sur le Red Bull Ring en autant de week-ends en meeting. Laquelle ? Celle d’un jeune pilote qui, se rendant soudainement compte de son nouveau statut de leader du championnat, perdrait un tantinet ses moyens. Il s’agit de la pression. Mais le Français n’adoube pas, pas plus d’ailleurs que Valentino Rossi qui rappelle les soucis techniques qui s’abattent sur les Yamaha pour mieux expliquer la dureté des temps. Celui qui mène toujours la course au titre met les choses au point…

Après une première année bluffante en MotoGP, Fabio Quartararo a été identifié comme celui qui ferait, tôt ou tard, tomber Marc Marquez de son piédestal. En attendant, il a chuté tout seul de sa moto et suffisamment fort pour laisser le champ libre à sa succession cette saison. Le pilote Petronas Yamaha a marqué son territoire et affiché ses légitimes ambitions dès les deux premiers Grands Prix disputés à Jerez. Laissant ainsi entrevoir une domination.

Mais à Brno, la Yamaha a montré des signes de faiblesse qui se sont avérées de vrais handicaps lors des deux rendez-vous en autant de week-end sur le Red Bull Ring. Le tricolore a tout de même fait le dos rond et s’en est moins mal sorti que son futur équipier Maverick Viñales en préservant l’essentiel : la place de leader au général avant d’aller à Misano.

« Personne d’autre que mon équipe ne peut me dire ce que je dois faire »

Mais plutôt que remarquer une moto sur le fil du rasoir entre son moteur prêt à casser et des freins revendiquant leur doit de retrait, certains observateurs ont insisté sur une pression qui polluerait le potentiel du pilote. Ce dernier répond : « j’ai appris du passé », commente le Français de 21 ans. « Peu importe combien de fois les gens disent que vous devez gagner, vous devez être le premier, vous devez remporter le titre … Cela entre et sort. Je connais seulement mes objectifs et seulement je connais notre potentiel ».

« Nous discutons ensemble en équipe de ce dont nous sommes capables. Et personne d’autre que mon équipe ne peut me dire ce que je dois faire ». il ajoute : « ils savent comment je travaille et personne ne me dit que vous devez être le premier. Ils me disent de faire de votre mieux », révèle Quartararo qui conclut : « j’aime ce genre de motivation. C’est vraiment positif dans notre équipe ». A Misano, cependant, il faudra reprendre la marche en avant. En attendant, le tricolore a envoyé son cahier de doléances à l’usine d’Iwata. Espérons qu’elle en a fait une feuille de route…

 

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