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Dorna

A la fin de la saison 2019, tout le paddock des Grands Prix, avec à leur tête le patron du promoteur Dorna, Carmelo Ezpeleta, était loin d’imaginer ce qui allait lui tomber sur la tête, quelques mois plus tard. Une échéance ouvrant sur une année 2020 où rien ne serait plus jamais comme avant. A tel point que la saison était mise en suspens. Certains, dont Paolo Ciabatti de chez les rouges de Ducati, s’ouvrait sur une année possiblement blanche. Une peur bleue qui faisait broyer du noir. Mais Dorna a fait son travail et a répondu présent. Ezpeleta se souvient …

2020 aura été une épreuve, un défi, une expérience qui servira à tout moment. Car le challenge imposé par la Covid-19 au MotoGP n’est pas terminé. Cependant, la compétition et ses acteurs ont montré qu’ils pouvaient y survivre, sportivement et économiquement, même s’il a fallu faire des sacrifices.

Dans un entretien à motorionline.com, Ezpeleta raconte cette épopée qu’a été de refaire un calendrier : « le moment le plus difficile a été dans les semaines qui ont précédé Jerez, car il y avait tellement de points d’interrogation. Nous avons été aidés par les gouvernements espagnol, tchèque et autrichien. À ce moment-là, cela a prouvé que le MotoGP était aussi très important pour eux. Nous avons réussi le test décisif à Jerez, où nous avons prouvé qu’en deux semaines, nous n’avions créé aucun problème ».

Ezpeleta : « on ne peut forcer personne à se faire vacciner »

« Le premier Grand Prix avec le public a eu lieu à Misano, c’était fantastique de courir avec le public, ainsi que de se rendre à la dernière course à Portimao. Nous n’avons jamais eu peur de ne pas finir. Une fois que nous avions commencé, nous savions que nous pouvions terminer. Le travail que Misano et la région d’Émilie-Romagne ont fait pour attirer un certain nombre de spectateurs a été fantastique. Par la suite, ce n’est qu’en France que nous avons eu des spectateurs mais moins » raconte l’Espagnol.

Une jurisprudence qui servira, et peut-être même dès 2021 : « chaque pays a sa propre loi, on ne peut forcer personne à se faire vacciner si le vaccin est disponible. En ce moment, nous surveillons la situation pour nous assurer que les dates fixées sont respectées. Nous ne savons pas si nous aurons des spectateurs ou non, mais nous sommes prêts à utiliser le même protocole qu’en 2020, amélioré à certains égards compte tenu de l’expérience que nous avons eue. Nous sommes en contact avec le Qatar pour la première course et si la situation est meilleure alors qu’il en soit ainsi, sinon nous utiliserons le même protocole qu’en 2020 » termine Ezpeleta qui sait aujourd’hui avoir un plan B fiable.