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En intégrant l’équipe Leopard qui avait tellement dominé son sujet l’an dernier avec le jeune prodige Joan Mir, l’expérimenté Enea Bastianini se présentait comme l’homme à battre pour le titre mondial en Moto3 cette saison. Or, à mi-parcours, le voilà seulement cinquième au général avec 46 points de retard sur le leader Jorge Martin. L’Italien devra faire une seconde partie de campagne plus probante sous peine de voir sa réputation écornée.

Et ce serait très mal venu puisque son nom circule toujours sur le marché des transferts du Moto2. Mais il va falloir définitivement convaincre. Bastianini est dans le peloton du Moto3 depuis 2014, il a été vice-champion du monde en 2016 après avoir été troisième au général l’année précédente. Mais depuis, il marque le pas.

Cette campagne est d’autant plus frustrante qu’il évolue cette fois au sein de l’équipe tenante du titre : « cette année n’est vraiment pas simple » commente-t-il sur Speedweek. « Aucune saison ne l’est, mais celle-ci est plus compliquée encore. Tout avait à peu près bien commencé, mais j’ai chuté pas mal de fois. Au Qatar par exemple, j’ai fait une erreur de débutant. A présent, je peux jouer le podium à chaque course. C’est le plus important car ça donne l’opportunité de combler mon retard. Mes deux podiums et ma victoire à Barcelone ont été très importants. Ce sont nos points d’appui ».

Certes, mais il y a eu aussi quatre abandons en neuf Grands Prix disputés. « En Moto3, aucune course ne ressemble à une autre. C’est très difficile de faire des pronostics. On verra comment ça va évoluer et après on pourra définir plus précisément mes objectifs. Les podiums seront bien sûr une priorité. Le niveau est très élevé. Nous sommes six ou sept au-dessus du lot mais avec tous les dépassements qui ont lieu en course, on ne peut jamais prendre son rythme. Martin et Canet sont plus particulièrement coriaces et les battre n’est pas simple ».

Il termine en évoquant Joan Mir et Valentino Rossi : « Mir est un excellent pilote, on a parlé trois ou quatre fois ensembles, mais je ne le connais pas plus que ça. Je suis aussi un de ces Italiens qui ne font pas partie de la VR46 Academy et franchement, je ne saurais vous dire pourquoi ! mais j’arrive quand même à gagner sans eux ».

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