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Loris Capirossi

Loris Capirossi veille au grain. Le Grand Prix en Indonésie de déroule sur un tracé de Mandalika dont l’enrobé avait été justement décrié par les pilotes il y a seulement un mois, lorsqu’ils étaient venus découvrir le site lors de trois jours de tests d’intersaison. De la poussière se transformant en boue à la moindre ondée, et surtout des cailloux se détachant du bitume, arrachés par la puissance des passages des MotoGP et se métamorphosant en autant de projectiles dangereux tant pour les hommes que pour les machines ont obligé les officiels à revoir leur copie. Pour quel résultat ? Les travaux faits dans l’urgence tiennent le coup et la pluie qui rafraichit l’air et le sol et ralentit le rythme aide beaucoup à ce que tout se déroule au mieux. Cependant, pour 2023, il faudra faire mieux…

La seconde manche du championnat MotoGP qui célèbre le retour d’un Grand Prix en Indonésie se passe bien du point de vue des infrastructures. Et après ce qui avait été vécu en février dernier lors des essais d’intersaison, c’est un vrai soulagement pour les officiels. Dont l’ancien pilote Loris Capirossi fait maintenant partie. Celui qui était surnommé « Capirex » est désormais membre de la Commission mondiale de sécurité et il apprécie les efforts faits en à peine un mois sur le site de Mandalika : « peu de temps s’est écoulé entre les tests et ce week-end de course, mais les interventions se sont avérées réactives ». Et il ajoute dans un entretien à Motosprint : « la chaleur n’aide pas, on va mouiller la piste pour la garder au frais ».

Une mention qui révèle le fait qu’il faut être vigilant pour garder la situation sous contrôle, c’est-à-dire dans les bons paramètres de praticabilité. De leur côté, les pilotes sont très satisfaits sur la question de la sécurité : « je dirais que maintenant nous y sommes » dit celui qui travaille avec Franco Uncini.  « Le personnel dévoué a été très réactif dans la rénovation de l’asphalte. Il faut se souvenir qu’on était là il y a à peine moins d’un mois, ça fait peu de temps ».

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Loris Capirossi : « nous allons mouiller la piste, pour tenter de garder l’asphalte aussi frais que possible« 

Loris Capirossi explique l’importance des actions : « les interventions réalisées ont concerné plusieurs tronçons, des virages 5 à 17, soit une bonne partie de la piste, où les travaux ne peuvent pas être définis comme parfaits, mais aujourd’hui tout s’est bien passé, le programme a été respecté ». Si l’Italien est content du présent, il regarde aussi déjà vers l’avenir, en l’occurrence la prochaine édition du Grand Prix d’Indonésie : « il y aura sûrement plus à faire » révèle-t-il « c’est pourquoi l’année prochaine toute la surface du la piste sera refaite ».

Il termine avec cette mention : « les conditions chaudes restent vraiment extrêmes. Jeudi, nous avons enregistré 67 degrés de température sur l’asphalte, même l’air avait des chiffres impressionnants. La chaleur ne nous a pas aidés : l’asphalte a été touché, même si la pluie qui est tombée le matin a un peu apaisé la situation. Ce soir, nous allons mouiller la piste, pour tenter de garder l’asphalte aussi frais que possible. Espérons pour le mieux ». Comme quoi, ces averses tombent bien, au sens propre comme au figuré.

Le nettoyage se fait sur le circuit de Mandalika