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Pour ses débuts en MotoGP, Rins a reçu la lourde responsabilité de succéder à Maverick Vinales chez Suzuki. Les deux Espagnols luttent l’un contre l’autre depuis leurs premières années en compétition et Alex va devoir faire fort pour que la comparaison sur la GSX-RR face aux performances obtenues par Maverick lui soit favorable.

En 2012, Vinales précéda Rins en terminant troisième du Championnat du Monde Moto3 face à son rival qui se classait cinquième. Mais Maverick sortait d’une saison complète en 125 cm3 (troisième du Championnat) alors que Rins débutait en Grand Prix. C’était serré en 2013, avec Vinales Champion du Monde en Moto3 et Rins deuxième. Ensuite la comparaison directe n’était plus possible, avec Vinales en Moto2 en 2014 (troisième), puis en MotoGP en 2015 et 2016 (quatrième). Parallèlement, Rins terminait troisième en Moto3 en 2014, puis deuxième et troisième en Moto2 en 2015 et 2016. Ils ont presque un an d’écart, Maverick étant né en janvier 1995 et Alex en décembre de la même année.

Dans un entretien qu’il a accordé à motogp.com, Alex explique comment il envisage sa saison : « Je vais évidemment avoir beaucoup de pression parce que je prends la place de Maverick chez Suzuki. Nous avons toujours été opposés dans les plus petites catégories, et en Moto2 j’avais pris sa place chez Páginas Amarillas HP 40 lorsqu’il était parti et il y avait toujours un peu de comparaison. Ce serait une bonne chose qu’on continue de me comparer à lui en MotoGP parce qu’honnêtement, il vient d’effectuer deux saisons incroyables. Je vais essayer de faire aussi bien, voire mieux. »

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« En me basant sur ce que j’ai vu à Valence, l’objectif pour la fin de la saison sera d’être le Rookie de l’année, de battre les pilotes avec qui je courais en Moto2 : Lowes, Folger et Zarco. C’est le seul objectif que je puisse me fixer pour l’instant. Après, quand j’aurais accumulé les tours et que je serai plus à l’aise, je pourrai peut-être viser le top 15 ou le top 10 mais il est encore trop tôt le savoir. »

« L’aspect physique est beaucoup plus important en MotoGP qu’en Moto2. Nous avons déjà pu le voir à Valence, où j’avais été fatigué au bout de la première journée. Nous avons donc quelque peu modifié mon programme d’entraînement pour que je sois un peu plus fort et plus à l’aise sur la MotoGP. »

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