pub

Les événements qui se déroulent actuellement en Catalogne ne peuvent évidemment pas laisser indifférent la Dorna. Tout d’abord parce que, bien sûr, le Grand Prix de Catalogne est programmé sur 2021 mais aussi parce que la société qui gère les Grands Prix possède un important bureau à Barcelone, en plus de son siège social à Madrid.

Quelle est la situation actuelle et qu’elles pourrait-elle être à l’avenir ?

Carmelo Ezpeleta s’est exprimé sur le sujet dans les colonnes économiques CincoDias du site du journal El Pais.


Ce qui se passe peut-il vous affecter?

Carmelo Ezpeleta : « J’espère que non. Bien sûr, cela ne nous plaît pas du tout. Vous pouvez avoir une opinion sur ce que vous voulez, mais vous devez suivre les lois qui nous ont été données à tous. Il y a peut-être des gens qui veulent être indépendants, j’ai des amis qui préféreraient une Catalogne indépendante. Je ne suis pas d’accord. Si un jour, c’est indépendant, cela devra se faire dans le respect de la loi. Je suis catalan et j’ai de la famille là-bas. Le sujet divise, en Catalogne. Mais même s’ils étaient tous indépendantistes, il faudrait faire selon la Constitution. Les fonctions occupées à la Generalitat le sont parce qu’elles découlent des élections inscrites dans la Constitution. Il y a beaucoup de choses à dire, et je comprends qu’il y ait des gens qui ne sont pas heureux, mais pas comme ça. »

Le Grand Prix de Catalogne est-il en danger?

« Le GP de Catalogne est une épreuve qui se déroule en territoire espagnol. Si ce n’était pas le territoire espagnol, ce serait compliqué. Nous devrions voir. Nous ne faisons pas seulement des Grands Prix en Espagne. Le Mans n’est pas en Espagne, et cela se fait. Je ne peux pas envisager que l’on va donner l’indépendance. Si cela se fait, on devra voir les circonstances et parler des choses. Je ne sais pas. »

Et si la situation ne cessait de s’aggraver?

« Nous avons un contrat en vigueur avec le Circuit de Catalogne, qui dépend beaucoup du gouvernement de Catalogne. S’il veut garder le GP dans les conditions actuelles, nous serons ravis. Si les conditions sont différentes, nous devront parler. »

Crédit photo : Manuel Casamayón