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Vert est le tapis sur lequel les commissaires jugent un appel dit-on, comme est verte la Kawasaki qui a initié cette procédure. Il faut dire que perdre une course d’Endurance de 8 heures à un peu plus d’une minute du drapeau à damier à cause d’une chute provoquée par une piste maculée d’huile a de quoi rendre… vert de rage. Mais, depuis, Rea, Leon Haslam et Toprak Razgatlioglu voient la vie en rose…

Et l’équipage de la Yamaha qui pensait avoir raflé la mise peut broyer du noir. Michael van der Mark, Alex Lowes, Katsuyuki Nakasuga ne prolongeront pas la belle série de la firme d’Iwata sur le terrain de Honda. En revanche, Kawasaki gagne la grande classique japonaise. Une première depuis 1993 avec Scott Russell et Aaron Slight.

Un bonheur n’arrivant jamais seul, c’est une autre Kawasaki qui a été déclarée championne du monde au terme de cette course qui était la dernière de la saison pour la catégorie. Mais comment en est-on arrivé là ?

La direction de course avait stoppé la course au drapeau rouge après la chute de Rea environ une minute et demie avant la fin des 8 heures. Dans le résultat initial de la course, tous les pilotes étaient inclus et étaient revenus aux stands dans les cinq minutes. Rea ne l’avait pas fait. Par conséquent, Kawasaki a été considéré comme non classé.

Kawasaki a protesté contre ce résultat. Il a été avancé qu’avec un drapeau rouge, le résultat du dernier tour effectué devait s’appliquer. Contrairement aux Championnats du Monde MotoGP et Superbike, la règle des cinq minutes n’existe pas en EWC. Une fois que la direction de course a donné son avis sur le sujet, il a été conclu que le résultat de la course était celui du dernier tour terminé avant l’accident et l’arrêt des hostilités.