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Alonso

Le compte à rebours est lancé. Fernando Alonso, double champion du monde et figure éternelle de la Formule 1, se retrouve face à l’une des décisions les plus lourdes de toute sa carrière : 2026 marquera-t-il la fin de son aventure en F1 ?

À la fin de cette saison, le contrat de l’Espagnol avec Aston Martin arrivera à échéance. Et pour la première fois depuis longtemps, Alonso ne ferme plus la porte à un adieu définitif.

Le symbole est fort : 25 ans se seront écoulés depuis ses débuts en Grand Prix, le 4 mars 2001 à Melbourne. En 2026, Alonso s’apprête à entamer sa 23e saison en F1 — un chiffre presque irréel à l’ère moderne.

Dans un entretien sincère accordé à DAZN, il lâche une phrase lourde de sens : « je me demande si 2026 sera ma dernière année. »

Et d’ajouter, avec une pointe de nostalgie : « je n’avais pas réalisé que Melbourne serait mon 25e anniversaire en F1. Peut-être qu’Abu Dhabi l’an prochain sera encore plus spécial… »

Un aveu rare, presque intime, venant d’un pilote longtemps réputé pour son refus catégorique de parler de retraite.

Tout converge vers une seule variable clé : la voiture 2026. Celle-ci sera la première entièrement pensée sous la direction d’Adrian Newey, l’ingénieur le plus influent de l’histoire moderne de la F1.

The five reasons Aston Martin won the battle for Adrian Newey

Si Alonso s’arrête, la F1 perdra un repère. Un survivant. Un monstre de compétitivité

Alonso ne cache pas son excitation : « nous avons l’ambition et les ressources pour faire un vrai bond en avant. Les nouvelles règles offrent une opportunité unique. »

Et surtout : « Adrian façonne le projet depuis le début. Il apporte de nouvelles idées, une nouvelle approche, et surtout… une ambition renouvelée. »

Pour Alonso, c’est peut-être la dernière vraie chance de se battre pour quelque chose de grand. Pas nécessairement un titre — mais au moins une voiture capable de jouer devant, sans miracles ni circonstances exceptionnelles.

À bientôt 45 ans, Alonso sait une chose : il n’a plus rien à prouver. Mais il refuse catégoriquement de faire de la figuration.

S’il sent que le projet Aston Martin plafonne, la décision pourrait être radicale. À l’inverse, une monoplace née sous la plume de Newey et réellement compétitive pourrait rallumer une flamme que même deux décennies de F1 n’ont jamais éteinte.

La Formule 1 s’apprête à changer de visage en 2026 : nouveaux moteurs, nouvelles règles, nouvelles hiérarchies possibles. Et au cœur de ce basculement, un homme incarne mieux que quiconque la mémoire vivante de ce sport.

Fernando Alonso décidera-t-il de tirer sa révérence au terme de cette révolution ? Ou choisira-t-il de s’y plonger une dernière fois, quitte à écrire un ultime chapitre légendaire ?

Une chose est certaine : si Alonso s’arrête, la F1 perdra bien plus qu’un pilote. Elle perdra un repère. Un survivant. Un monstre de compétitivité. Le compte à rebours est lancé. Et cette fois, même lui le sait.

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