La Scuderia Ferrari est en ébullition. À l’approche d’une saison 2025 déjà qualifiée de cruciale, les tensions longtemps contenues chez Ferrari éclatent au grand jour. Charles Leclerc parle d’ultime chance. Frédéric Vasseur répond, sans détour. En toile de fond : une équipe en crise, un Lewis Hamilton en grande difficulté et une institution mythique sommée de se réinventer… ou de sombrer.
Rien ne s’est passé comme prévu
à Maranello.
Performances en berne, résultats décevants, climat interne délétère
: la campagne 2025 de Ferrari a tout d’un naufrage annoncé. Le coup
est d’autant plus rude que la direction, par la voix de John
Elkann, a publiquement pointé du doigt ses pilotes, Charles
Leclerc et Lewis Hamilton, fragilisant
encore un peu plus l’équilibre déjà précaire de l’équipe.
Pour Hamilton, le choc est historique : première saison sans podium en 18 ans de Formule 1. Un symbole brutal, presque irréel, pour un septuple champion du monde dont l’arrivée à Maranello devait incarner la renaissance.

Charles Leclerc lâche une bombe : “C’est maintenant ou jamais”
À Abou Dabi, alors que la saison touche à sa fin, Charles Leclerc ne masque plus son impatience, ni son inquiétude.
« L’année prochaine sera une année cruciale. C’est un tel changement, une énorme opportunité de montrer ce que Ferrari est capable de faire. C’est maintenant ou jamais. »
Un message clair, presque un ultimatum. Le Monégasque insiste : les premières courses de 2026 pourraient figer la hiérarchie pour plusieurs saisons. Comprendre : rater le coche maintenant, c’est condamner l’avenir.
Face à cette déclaration aux allures d’avertissement, Frédéric Vasseur refuse toute panique. Le patron de Ferrari défend son pilote, mais recadre le discours.
« Charles n’est pas le même quand il termine P2 ou P6, c’est sûr. Mais si tu lui demandes le lendemain ce qu’il veut faire avec l’équipe, l’approche est toujours constructive. »
Le message est limpide : l’émotion du moment ne remet pas en cause l’engagement de Leclerc. Vasseur insiste sur la continuité, la méthode et le travail de fond, loin des déclarations à chaud.
« Il veut toujours faire mieux, avec l’équipe. »
Derrière ces échanges, une
réalité plus inquiétante se dessine : Ferrari
doute.
Doute de sa voiture, de sa direction technique, de sa capacité à
redevenir une référence. Charles Leclerc joue
peut-être une partie de sa carrière. Hamilton,
lui, voit son aura s’éroder dans un contexte hostile. Et la
Scuderia, prisonnière de son glorieux passé, peine
à répondre aux attentes démesurées qu’elle suscite.
La saison à venir ne sera pas une saison comme les autres. Elle pourrait décider du futur de Ferrari… et de celui de ses stars.
Renaissance ou déclin prolongé
?
La Formule 1 retient son souffle. Car une chose
est sûre : quand Ferrari vacille, c’est tout le
paddock qui tremble.





























