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Christian Horner

Christian Horner n’a peut-être jamais vraiment quitté la Formule 1. Évincé de la direction de Red Bull Racing après une saison 2025 difficile, le Britannique serait aujourd’hui au cœur d’une manœuvre spectaculaire : le rachat d’une écurie de F1. Selon plusieurs médias européens, Horner viserait ni plus ni moins qu’une prise de contrôle majoritaire d’Alpine.

Christian Horner

Christian Horner serait en négociations avancées avec Alpine

Le quotidien néerlandais De Telegraaf a été le premier à révéler l’existence de discussions entre Christian Horner et Alpine. L’objectif du Britannique serait clair : obtenir une participation significative, voire majoritaire, au sein de l’écurie basée à Enstone.

De son côté, Auto Motor und Sport affirme que le processus serait déjà bien engagé.

« Horner est actuellement occupé à acquérir des parts dans l’entreprise et la finalisation pourrait intervenir dans les prochains jours », avance le média allemand.

Selon les mêmes sources, Christian Horner aurait constitué un consortium d’investisseurs capable de lever jusqu’à 763 millions d’euros, soit environ 665 millions de livres sterling, pour cette opération.

Ce montant viserait à racheter une part majoritaire de l’écurie, dont environ 24 % du capital est déjà détenu depuis 2023 par Otro Capital, RedBird Capital Partners et Maximum Effort Investments , la société liée à l’acteur Ryan Reynolds.

Ce portefeuille d’actions ferait désormais partie intégrante de la stratégie de Horner, qui ambitionnerait un contrôle total de l’équipe.

Après son départ de Red Bull, les noms de Ferrari et Aston Martin ont brièvement circulé. Mais Alpine semble offrir à Horner ce qu’il n’a jamais pu obtenir ailleurs : le pouvoir absolu.

Chez Red Bull, Horner restait un employé. Chez Alpine, il pourrait devenir décideur et actionnaire majoritaire.

Un scénario qui expliquerait son empressement, d’autant plus que les luttes de pouvoir internes auraient contribué à l’échec de discussions avec Aston Martin, finalement tourné vers Adrian Newey pour 2026.

Aujourd’hui, Alpine est dirigée par Flavio Briatore, assisté depuis septembre dernier par Steve Nielsen, nommé directeur général.
Mais l’arrivée potentielle de Horner pourrait rebattre toutes les cartes.

À 75 ans, le rôle de Briatore pourrait être réduit, voire redéfini, si Horner prenait effectivement le contrôle opérationnel de l’écurie.

Un changement de gouvernance majeur se profile, avec le risque d’un nouveau choc interne dans une équipe déjà instable.

Après avoir été le visage de Red Bull Racing pendant près de 20 ans, Christian Horner pourrait ainsi revenir en F1 par une voie inédite : celle du capital et du pouvoir décisionnel.

Un retour qui ne manquerait pas de faire réagir dans le paddock, tant pour la somme engagée que pour l’impact potentiel sur l’équilibre politique de la Formule 1

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