L’affaire remonte à l’été dernier, lorsque Frédéric Vasseur, directeur de Ferrari, avait ouvertement dénoncé certains journalistes italiens, accusés de « salir l’équipe ». Excédé par les rumeurs persistantes concernant des remaniements internes, Vasseur avait lâché : « Avec ce genre de journalistes, on ne peut pas gagner un championnat. » Une phrase qui traduisait sans détour la lourdeur d’un climat jugé néfaste pour la performance.
Lewis Hamilton dénonce la pression médiatique sur le personnel Ferrari
Lors du Grand Prix du Qatar, Lewis Hamilton a repris cette idée, en mettant l’accent sur l’impact humain de cette pression.
Lewis Hamilton a donné un exemple parlant pour illustrer la gravité de la situation :
« C’est difficile pour tous les mécaniciens, les ingénieurs et pour tout le monde à l’usine », a-t-il expliqué. « Ils se donnent à fond, et pourtant, la négativité constante des médias les affecte profondément. »
Ce malaise soulève une question cruciale : à quel point les médias, en relayant rumeurs et critiques, contribuent-ils à fragiliser l’équilibre d’une équipe déjà sous pression ?
Ferrari ne se bat plus seulement pour redresser sa compétitivité sur la piste. Elle doit aussi apprendre à composer avec une image écornée et une atmosphère explosive. À l’aube d’une saison 2025 décisive, l’écurie italienne devra affronter autant les défauts de ses voitures que la tempête médiatique qui menace son unité.
La Scuderia pourra-t-elle surmonter cette
tourmente ? Ou la négativité finira-t-elle par peser plus lourd que
les ambitions ?
Une chose est sûre : le monde du sport automobile observe, et
l’enjeu n’a jamais été aussi brûlant.






























