La Formule 1 n’a jamais caché son ambition : conquérir de nouveaux territoires… et de nouvelles générations. Présente en 21 pays sur cinq continents en 2025, la discipline reine du sport automobile continue d’élargir son horizon, quitte à flirter parfois avec le monde du divertissement pur.
À l’approche de 2026, une saison marquée par une profonde révolution technique, le calendrier s’étoffe encore avec l’arrivée très attendue du Grand Prix de Madrid, qui portera à deux le nombre de courses disputées en Espagne.

Disneyland, LEGO, Disney… la F1 assume le virage “grand spectacle”
Alors que la Formule 1 multiplie les partenariats avec Disney, LEGO ou encore EA Sports, l’idée d’un Grand Prix organisé dans un parc à thème n’a rien d’innocent. Interrogé par Formule1.nl, Graham Watson, directeur adjoint des opérations de course, a tenu à clarifier la position officielle.
« La prochaine étape consiste à toucher la plus jeune génération grâce à LEGO, Disney et EA. Ces partenariats ouvrent de nouvelles perspectives », explique-t-il.
Un discours assumé : la F1 veut séduire les fans de demain, même si cela implique de transformer son image.
« La dimension spectacle de la Formule 1 est devenue primordiale. Pour un sport, il est essentiel de rassembler un public large et diversifié. »
Mais que les amateurs de montagnes russes se rassurent ou se déçoivent.
« Non, une course de Formule 1 à Disneyland n’est pas encore envisageable. »
Pendant que Disneyland reste au stade du fantasme, Madrid, elle, passe à l’action. Le Grand Prix de la capitale espagnole fera ses débuts du 11 au 13 septembre 2026, concluant la tournée européenne de la saison.
Le tracé urbain de 5,47 km s’articulera autour du centre d’exposition IFEMA, dans le quartier de Barajas, à seulement cinq minutes de l’aéroport Adolfo Suárez. Une localisation stratégique, pensée autant pour la logistique que pour le spectacle.
Le circuit madrilène promet un cocktail explosif :
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22 virages
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Des lignes droites rapides
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Des chicanes serrées
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Une vitesse de pointe estimée à 300 km/h
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Un tour de qualification autour de 1’34
La ligne droite de la Ribera del Sena, située devant le Paddock Club, permettra aux monoplaces de s’exprimer pleinement avant un freinage violent à l’entrée du tunnel de Valdebebas, l’un des points clés du tracé.
À la sortie, les pilotes devront enchaîner une série de virages techniques, dont le rapide virage de Valdebebas, avant de serpenter entre IFEMA et plusieurs sites emblématiques de la capitale.
Si la Formule 1 continue de flirter avec l’univers du divertissement, elle garde pour l’instant ses roues bien ancrées sur l’asphalte. Pas de Grand Prix à Disneyland du moins pas encore mais une ambition claire : faire de chaque nouvelle course un événement mondial, entre sport, spectacle et stratégie marketing.
Et en 2026, ce sera Madrid qui jouera le premier rôle… sans mascotte en costume.
































