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Le jeune pilote Mercedes, Kimi Antonelli, a été la cible de plus d’un millier de « commentaires sévères ou suspects », y compris des menaces de mort, après sa manœuvre controversée sur Lando Norris. La communauté F1, menée par des figures comme Bearman, Russell et Leclerc, monte au créneau pour dénoncer ces attaques « inacceptables ».

Dans un tournant choquant des événements survenus après le Grand Prix du Qatar, le talent montant de la Formule 1, Kimi Antonelli, est devenu la cible d’un torrent d’abus en ligne d’une rare violence. Le pilote de Mercedes a été soumis à plus de 1 100 « commentaires sévères ou suspects » sur les réseaux sociaux, incluant d’alarmantes menaces de mort. Cette vague de haine a été déclenchée par la fureur des fans suite à sa manœuvre audacieuse de dépassement sur Lando Norris lors de la palpitante finale de la course.

La résilience de Kimi Antonelli : « Nous sommes des athlètes »

Au milieu de cette tempête, Antonelli, seulement 19 ans et dans sa première saison en F1, a montré une résilience remarquable. Il a révélé avoir reçu des messages de soutien d’autres coureurs, y compris des champions comme Max Verstappen et Lando Norris. Verstappen, dans un geste de solidarité, a qualifié les abuseurs en ligne de « sans cervelle », tandis qu’Antonelli a avoué que les messages haineux, y compris les menaces de mort, étaient « difficiles à voir ».

« Je ne ferais jamais quoi que ce soit qui pourrait favoriser quelqu’un au détriment d’un autre », a affirmé le jeune homme, insistant sur son engagement à concourir équitablement. « Au bout du compte, nous sommes des athlètes essayant de donner le meilleur de nous-mêmes… cela doit s’améliorer. »

Face à ce déferlement, la riposte des paddocks a été immédiate. Oliver Bearman, un autre pilote et une voix de la raison, a mené la charge contre ce comportement odieux, qualifiant les auteurs de n’être rien de plus que des « gens tristes ». Le pilote a souligné l’intensité du vitriol dirigé contre Antonelli, contrastant avec son propre parcours : « Je n’ai pas fait face à ce niveau de critiques, mais cela fait partie de l’expérience d’être dans une équipe comme Haas plutôt que Mercedes. »

Bearman n’a pas retenu ses critiques à l’encontre des trolls, les qualifiant de « la lie de la terre » pour leurs commentaires odieux. Il a conclu que cette critique était « une blague absolue. Cela ne devrait pas être toléré ».

Des personnalités éminentes de la communauté F1, y compris George Russell de Mercedes et Charles Leclerc de Ferrari, ont fait écho aux sentiments de Bearman, qualifiant unanimement les abus d’« inacceptables ».

Goerges Russell, qui dirige l’Association des pilotes de Grand Prix, a exhorté ceux qui se cachent derrière leurs claviers à la responsabilité, déclarant : « Ces milliers de personnes n’ont aucune excuse et doivent vraiment se regarder dans le miroir. »

De son côté, Charles Leclerc a déploré le manque de conséquences pour les abuseurs en ligne et a rappelé le dévouement des athlètes. « Nous avons fait de la course depuis que nous sommes enfants, rêvant d’être à cette position, » a-t-il noté. « Parfois, des erreurs se produisent, et la haine était pour absolument rien. »

L’incident a pris une ampleur supplémentaire après que des figures influentes comme Gianpiero Lambiase et Helmut Marko de Red Bull ont suggéré par erreur qu’Antonelli avait intentionnellement laissé passer Norris. Face à la réaction négative, ils ont rapidement présenté leurs excuses à Antonelli et à Mercedes. Dans un communiqué, Red Bull a reconnu que les remarques étaient « clairement incorrectes » et a exprimé ses regrets pour les abus dirigés contre le jeune pilote.

Alors que la FIA a déjà lancé sa campagne « Unis contre les abus en ligne », l’approche du dernier affrontement de la saison 2025 à Abu Dhabi est assombrie par le besoin urgent de changement. Le monde du sport automobile, sous la pression incessante de l’opinion publique, est plus que jamais appelé à s’unir pour un environnement plus sûr et plus respectueux.