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En cet hiver 2020/2021, Johann Zarco apparaît serein à l’aube d’une saison qu’il passera sous les couleurs Pramac avec le statut de pilote MotoGP sous contrat Ducati.

Pourtant, la trajectoire du Français en Grand Prix n’a pas été un long fleuve tranquille, ce dernier alternant les saisons brillantes et les périodes un peu plus laborieuses.

Après trois saisons en 125 durant lesquelles les passes d’armes avec Nico Terol sont encore gravées dans les mémoires, « Jojo » délaisse la Derbi d’Aki Ajo qui lui a permis d’être vice-champion de la catégorie, et débarque en Moto2 dans le team de Gianluca Montiron. Il y dispose d’une Motobi (qui est en fait une TSR) qui lui permettra d’obtenir la 10e place du championnat sans être monté sur le podium.

L’année suivante, c’est au guidon d’une Suter du Ioda Racing qu’il obtient ses deux premiers podiums, mais c’est bien en 2014 qu’à lieu l’expérience prometteuse Caterham : finies les petites équipes italiennes et bienvenue au prestige d’un nom de la Formule 1 racheté en 2011 par un milliardaire malaisien également propriétaire de la compagnie aérienne Air Asia, Tony Fernandez.

L’équipe moto est managée par Johan Stigefelt, que l’on retrouve aujourd’hui dans la même position dans le team Petronas Yamaha SRT.

Après les essais hivernaux à Jerez et la présentation officielle de l’équipe rouge et blanche qu’il partage avec Josh Herrin, c’est le saut dans le grand bain au Qatar. Au final, après avoir obtenu quatre podiums et une pole position, le Cannois termine sixième du championnat, avant de signer à nouveau avec Aki Ajo pour écrire le double succès que l’on connaît puis s’envoler vers la catégorie reine.

C’était il y a seulement sept ans, une éternité…

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