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KTM est de fait le seul constructeur aujourd’hui engagé dans les trois catégories des Grands Prix.

En Moto3, après avoir subi une domination des Honda lors des cinq premières épreuves de la saison, la firme autrichienne a remporté son premier succès de l’année au Mugello avec Andrea Migno.

En Moto2, les hommes en orange et bleu, sous le commandement de Aki Ajo, effectuent une première saison vraiment bonne puisqu’ils finissent régulièrement derrière les intouchables que sont les pilotes Marc VDS et Tom Luthi, une position que l’on retrouve également au classement du championnat du monde.

En MotoGP, par contre, ce n’est pas la même histoire… Malgré l’espoir apporté par Le Mans, où les deux motos figuraient dans le top 10 en qualifications, le Mugello a renvoyé les RC16 jouer en fin de peloton et, au tiers de la saison, le bilan est plutôt maigre avec 12 points inscrits par Pol Espargaro et Bradley Smith.

Pourtant, les objectifs de Mattighofen sont à la hauteur des moyens investis. C’est-à-dire de premier ordre.

Aussi, après avoir mis en piste pas moins de 18 évolutions de châssis tubulaires, puis un tout nouveau moteur big-bang, KTM alignera une troisième machine lors des Grands Prix disputés en Allemagne et en Autriche. Mika Kallio en sera évidemment le pilote.

Mais, honnêtement, que pourra-t-il faire ? Au moins recueillir des données, peut-être essayer une nouvelle évolution, et sans doute conforter le fabricant autrichien dans l’idée qu’il fait tout ce qu’il peut pour progresser dans une catégorie où l’expérience ne se compense pas par l’argent…

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