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Paddock

Avertissement :

Contrairement à l’immense majorité des articles de notre site, cette nouvelle rubrique ne reporte pas seulement des informations, elle laisse une certaine liberté, voire une liberté certaine, aux pensées de son auteur habitué du monde littéraire qui publiera sous le pseudo de Vernon Stoner.

Ici, on relate, bien sûr, mais on extrapole aussi, on suppute, on échafaude, bref, on discute et on échange !

Vous avez le droit de répondre en commentaire, de corriger, de clamer votre indignation, ou, au pire, si cela vous engendre vraiment des aigreurs d’estomac, de changer de rubrique…

Vous êtes toujours là ? Petits curieux, va… Allez, gaaazzzz !


Par Nicolas Pascual & Vernon Stoner

Esponsorama Racing; Cure de jouvence !

Le futur n’a jamais été aussi brillant pour Avintia Esponsorama Racing. Avec la signature de deux pilotes talentueux, il n’y a plus qu’à confirmer.

Bien que l’équipe ne soit pas des plus connues, sa création remonte à 1994. Le manque d’identité forte provient sans doute des changements de noms successifs au cours des saisons. En réalité, l’équipe montée par Raúl Romero (toujours en poste), et Josep Oliva, se nomme Team BQR.

La formation accède au MotoGP en 2012, le temps de faire ses armes dans les catégories inférieures. C’est lors de cette transition que le nom Avintia apparut sur les machines de l’équipe. D’abord engagé en classe CRT et Open, le team Espagnol bénéficie de Ducati performantes depuis 2014. Les résultats ne sont pas probants pour autant.

Des pilotes de qualité sont passés par là, à l’image de nos frenchies Mike Di Meglio et Loris Baz, sans oublier le champion du monde Moto2 2014, Tito Rabat. Héctor Barberá, en 2016, réalise tout de même une saison honorable. Hormis ces quelques faits d’armes, c’est maigre.

Crédit : Michelin Motorsport

Johann Zarco, en rédemption, signe bon gré mal gré un contrat pour 2020, après la débâcle KTM et une pige chez LCR. Mais le tricolore surprend le monde entier lors du Grand Prix de République Tchèque en inscrivant la pole et les points de la troisième place. Un weekend historique pour l’équipe espagnole, mais un peu éclipsé, hélas, par l’énorme accident de Spielberg.

Crédit : Michelin Motorsport

Difficile de considérer Avintia comme un team de pointe pouvant jouer aux avant-postes. Zarco est parti chez Pramac, normal vu ses résultats, mais les recrues sont de première qualité pour 2021 avec Enea Bastianini, champion du monde Moto2 2020, et Luca Marini, illustre frangin de la légende Rossi, qui termine vice-champion. Difficile de faire mieux quand on mise sur la nouvelle génération ! Cela suffira t-il pour concrétiser et se défaire de l’image de cancre qui colle à la peau d’Avintia ? Peut-être… Quelques coups d’éclat des deux rookies sont possibles, style Brad Binder à Brno, et nul doute que le numéro 46 va filer quelques tuyaux à son cadet, mais, à moins d’être un extraterrestre capable de gagner dès la première année, j’ai bien peur que ce team ne doive à nouveau ronger son frein un moment avant de retrouver le chemin de la première ligne et du podium. Cependant, Avintia semble enfin sur la bonne voie, tant au niveau du staff que des pilotes, et, a contrario des années précédentes, l’espoir est permis.

Crédit : Michelin Motorsport

Rookies trouble-fêtes ? Rookies en perdition ? Rookies graine de champion ? Laissez- nous vos pronostics sur la saison 2021 d’Avintia en commentaire. On en reparle dans quelques mois !

Nicolas & Vernon

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