Liberty Media veut injecter du pur ADN américain dans le MotoGP et le Superbike. Pour mener cette révolution, le géant américain s’est tourné vers une légende : Wayne Rainey, triple champion du monde 500cc et actuel patron de MotoAmerica. Le message est clair : « nous voulons faire grandir le sport, le rendre plus accessible, plus spectaculaire », confie un proche du projet.
Rainey et son équipe de KRAVE — composée de Chuck Aksland, Richard Warne et Terry Carges — collaborent déjà avec Liberty en tant que « consultants stratégiques de haut niveau ». Et d’après la presse italienne, Aksland, actuel directeur des opérations de MotoAmerica et ancien bras droit de Kenny Roberts, pourrait viser encore plus haut : le poste de PDG du MotoGP. Oui, le fauteuil de Carmelo Ezpeleta pourrait bientôt changer de propriétaire.
Liberty Media mise sur une approche à l’américaine : plus de liberté, plus de show, plus de modernité. Aksland et son équipe apporteraient une gestion dynamique des championnats et une stratégie médiatique centrée sur le spectacle, fidèle à la recette qui a revitalisé MotoAmerica.
Le plan ne s’arrête pas au MotoGP. Le Superbike est la prochaine cible : déjà diffusé sur Fox Sports, il pourrait devenir le fer de lance de l’expansion américaine. L’idée ? Des diffusions gratuites, des formats plus courts et plus explosifs, et une couverture télévisuelle digne de la NFL ou de la F1.

« Les hommes de Liberty Media ne sont pas venus pour regarder les courses, mais pour apprendre comment tout transformer »
Les catégories Moto3 et Moto2 seraient temporairement mises en retrait, avec une refonte complète des calendriers, règlements et partenariats commerciaux. Des membres du groupe KRAVE ont d’ailleurs été vus dans les paddocks, en pleine observation : « ils ne sont pas venus pour regarder les courses, mais pour apprendre comment tout transformer », glisse une source interne.
Et la présence remarquée de Wayne Rainey à Sepang lors du Grand Prix de Malaisie n’a rien d’anodin. Ce n’était pas une simple visite : le triple champion pourrait devenir le visage de la nouvelle offensive américaine dans le monde du MotoGP et du Superbike.
« Ce projet est sérieux. On veut ramener la passion, le bruit, et un vrai lien avec les fans. Le MotoGP doit redevenir un spectacle mondial, » affirme un membre du cercle de Rainey. La course est lancée. Et cette fois, c’est l’Amérique qui prend la tête du peloton.





























