pub

Champion du Monde en titre en Moto2 avec Franco Morbidelli, l’équipe Marc VDS dispose cette année d’un excellent pilote de pointe avec Alex Marquez, récent pole position et troisième du Grand Prix du Qatar, mais également du rookie Joan Mir, Champion Moto3 en 2017 et onzième à Losail.

Après le « tsunami » de Miguel Oliveira qui remporta les trois derniers Grands Prix de la saison passée, avec son coéquipier Brad Binder qui l’accompagnait trois fois sur le podium, on eut l’impression qu’en Moto2 le géant KTM allait dominer largement les autres constructeurs, de tailles inférieures.

Mais on ne trouvait que deux KTM parmi les dix premier au Qatar voici peu, avec Oliveira cinquième et Brad Binder sixième, au milieu de huit Kalex. Derrière le vainqueur Pecco Bagnaia (SKY VR46) et le deuxième Lorenzo Baldassarri (Pons HP 40), Michael Bartholémy, plaçait Alex Marquez en troisième position pour le Marc VDS Racing.

« Cette année doit être l’année d’Alex. Il pilote pour la quatrième année en Moto2 », a expliqué Bartholémy à Speedweek.com. « Il doit montrer de quoi il est capable. Pour Joan Mir, je pense qu’il va finir dans le top 5 du classement général cette année. J’en suis presque sûr. J’ai le sentiment qu’il va conquérir des podiums.

« Il a été blessé en pré-saison alors qu’il conduisait en motocross, c’était un peu dommage. C’est pourquoi nous nous attendions à ce qu’il soit un peu affaibli lors des deux premières courses. La blessure ne disparaîtra pas complètement en Argentine la semaine prochaine. Nous devons vivre avec cela. »

Quand Oliveira a remporté les trois dernières courses de 2017, l’idée de passer chez KTM a bien sur titillé Bartholémy : « La performance de la KTM est là, on l’a vu l’année dernière à la fin de la saison. Cette moto fonctionne, c’est un très bon ensemble.

« J’ai aussi lu une interview de Brad Binder sur Speedweek.com qui dit que cette moto est facile, qu’il n’y a pas grand-chose à changer. Et nous avons eu un très mauvais temps pendant les essais cet hiver, nous n’avons pas pu exécuter notre programme avec la nouvelle Kalex comme prévu, mais nous avons dû développer parce que nous étions derrière KTM à l’automne.

« C’est pourquoi nous sommes allés au Qatar avec un déficit. Nous avons eu trois essais, trois fois le mauvais temps, de sorte que nous ne pouvions pas exécuter le programme d’essai, tout ce que Kalex voulait faire. »

Marc VDS s’y est-il pris trop tard pour postuler chez KTM en Moto2 alors que les deux équipes privées étaient servies avec Kiefer et CGBM ?

« Il se peut que j’ai été un peu en retard », admet le Belge. « Mais à un moment donné, le contrat avec Kalex a été signé. Et en fin de compte, vous devez respecter un tel contrat. J’espère qu’Alex Baumgärtel a construit une moto compétitive pour 2018. »

« Kalex peut battre KTM en Moto2. J’en suis sûr. Kalex n’est pas loin. En 2017, l’usure des pneus à partir de la mi-course nous a parfois été fatale. Et malheureusement, cet hiver, nous n’avons parfois pas eu suffisamment le temps de rouler, parce que trop souvent, la météo nous a joué un tour. »

 

Photos © Christian Bourget, et Marcin Kin pour KTM (Qatar)

Tous les articles sur les Pilotes : Alex Marquez, Joan Mir

Tous les articles sur les Teams : Marc VDS Racing Team