Le week-end du Grand Prix de France Moto2 2025 a été marqué par la difficulté, mais surtout l’apprentissage pour le team Aspar. Sur le circuit du Mans, les deux pilotes de l’équipe, David Alonso et Dani Holgado, ont dû composer avec des conditions de course difficiles, marquées par la menace de la pluie et un peloton très compétitif.
Après des débuts remarqués et plusieurs performances solides, les pilotes du Team Aspar ont connu un léger recul au Mans. Dans le cas de Daniel Holgado qui s’impose depuis le début de l’année comme le meilleur rookie de la catégorie, le week-end du Mans a été un véritable test d’humilité.
Le Grand Prix de France fut, en effet, le premier week-end vraiment compliqué depuis son arrivée en Moto2. Qualifié loin sur la grille (21e), il a dû batailler dans le peloton, sans jamais trouver le rythme qui lui avait permis de briller lors des courses précédentes. Malgré ses efforts et une remontée courageuse, il termine 16e, hors des points. Il conserve néanmoins son statut de top rookie au classement général, avec de nombreux apprentissages acquis.
Holgado a ainsi reconnu avoir découvert « la réalité de la Moto2 », une catégorie exigeante où la moindre erreur se paie cash et où l’apprentissage passe aussi par les difficultés. « Nous avons terminé dimanche au Mans avec une course très difficile, confie-t-il après la course. Je me suis amusé et j’ai appris, ce qui est le plus important. J’ai une bonne expérience dans ce Grand Prix. »
« C’est une catégorie qui n’est pas du tout facile et tout le monde sait qu’elle demande beaucoup de travail, poursuit-il. Je ne le vois pas comme un mauvais week-end, mais productif et avec beaucoup d’apprentissage. Je tiens à remercier l’équipe car, même si les résultats n’ont pas toujours été obtenus, ils ont essayé de nous faire progresser. J’ai une grande expérience et j’en veux plus. »
© Aspar
David Alonso, lui aussi rookie, a connu une course difficile après un enchaînement de week-ends plutôt encourageants. Il a ainsi su tirer son épingle du jeu en terminant 11e, pour égaler son meilleur résultat de la saison, après avoir dû purger une pénalité. S’il n’a pas pu accrocher le top 10, il a souligné les progrès réalisés sur les départs et la nécessité de continuer à s’adapter à l’intensité du Moto2 également.
« Nous savions que nous avions une sanction à purger et nous avons débuté la course avec cette idée, ajoute le Colombien. Nous nous sommes améliorés au départ, qui était l’une des choses que nous avions en attente : faire un bon premier tour. Après avoir purgé la pénalité, le rythme a été plus constant, surtout dans les derniers tours, lorsque j’étais plus compétitif. Je suis heureux car c’était une course solide. Maintenant, nous devons essayer de profiter davantage du nouveau pneu, qui est là où je remarque le plus de différence avec les premiers pilotes. »
Les deux pilotes s’accordent donc à dire que ce Grand Prix de France leur a fait prendre conscience du niveau d’exigence de la catégorie, mais aussi de l’importance de la patience et de la régularité pour progresser parmi l’élite de la classe intermédiaire. Ce week-end au Mans restera donc comme une étape formatrice pour les rookies du team Aspar.
