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Manuel Gonzalez

Le Grand Prix de Moto2 à l’Aragon devait être un rendez-vous important pour Manuel Gonzalez, leader du championnat par seulement trois points en marge du week-end. Mais les choses ne se sont pas déroulé comme prévu. Après une qualification décevante, Gonzalez s’est élancé de la 18e place, bien trop en retrait pour espérer jouer les premiers rôles sur un circuit où il est difficile de remonter.

Malgré une belle démonstration de combativité, le pilote Intact GP Team n’a pu faire mieux qu’une neuvième place à Aragon. Après une grosse erreur, qui l’a conduit à une chute en début de Q2, le n°18 n’a pas pu effectuer le moindre tour, et a donc pris le départ de la course en queue de peloton.

Certes, il a livré de nombreux duels, remonté une partie du peloton et même brièvement flirté avec la septième position au début du dernier tour. Mais il a dû finalement céder face aux attaques de Joe Roberts et Marcos Ramirez, faute de rythme suffisant en fin de course et d’un pneu avant trop usé par ses efforts.

Pour un coureur habitué à briller en tête de peloton et à viser le podium, ce résultat reste en deçà des attentes. Au classement général, l’Espagnol limite malgré tout la casse, puisqu’il reste en tête, à égalité de points avec Aron Canet, dont le week-end ne fut, heureusement pour lui, pas l’un des meilleurs non plus.

Manuel Gonzalez

Manuel Gonzalez à Aragon © Intact GP

« C’était une course super difficile, car partir sur cette piste en P18 n’est vraiment pas une bonne position, confie Manuel Gonzalez au soir de la course. Sur cette piste, on perd beaucoup de temps à dépasser. Cela a donc commencé par le fait que j’ai eu du mal dans les premiers tours, puis j’ai commencé à dépasser d’autres pilotes. J’ai eu un bon rythme en milieu de la course. Je me sentais très à l’aise avec la moto, mais j’ai un peu trop sollicité le pneu avant. »

« Cela qui m’a coûté cher lors des derniers tours, poursuit-il. J’ai eu des problèmes pour freiner, et emmener de la vitesse dans les virages. De plus, j’ai failli tomber dans le dernier virage quand un adversaire m’a poussé à l’extérieur. Mais nous avons terminé la course avec un bon sauvetage. C’est vraiment positif, et nous sommes toujours à la première place du classement général. Cela nous donne confiance en nous pour la prochaine course. Mugello est un circuit que j’aime beaucoup, et je pense que nous pouvons revenir au sommet. »

Même si la neuvième place lui permet de rester co-leader du championnat avec Aron Canet, ce week-end laisse un goût d’inachevé. Le team manager Jürgen Lingg a lui aussi reconnu la difficulté du week-end. « Manu s’est battu petit à petit pour avancer. Vers la fin de la course, il n’a plus pu parce que son pneu avant n’était pas en parfait état en raison des nombreuses manœuvres de dépassement qu’il faisait. Il a donc tout essayé pour terminer la course d’une manière ou d’une autre. Les deux derniers tours ont été extrêmement difficiles pour lui. Mais nous prenons aussi volontiers les points pour la neuvième place, grâce à laquelle il reste en tête du classement général. C’est la chose la plus importante. »

Pour Gonzalez, qui vient de prendre au part au Test Officiel de MotoGP avec l’équipe Trackhouse Racing, l’objectif est désormais de se remettre de ses émotions, et de tourner la page. Après un abandon à Silverstone et une nouvelle erreur en Aragon, le leader de la classe Moto2 doit se concentrer à nouveau s’il espère contenir le retour des pilotes Fantic, qui ne lui feront aucun cadeau.

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