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Romano Fenati fait partie des rookies arrivés cette année en Moto2. Après six années en Moto3, il a terminé vice-champion du monde l’an dernier et a donc naturellement fait le choix de monter dans la catégorie intermédiaire. Son équipe, le Marinelli Snipers Team, a décidé de l’accompagner en créant une structure autour de lui.
Bien que discret depuis le début de la saison, il s’est fait remarquer à plusieurs reprises lors des essais, sans avoir encore réussi à concrétiser en course.

A l’occasion du Grand Prix de France, il est revenu pour nous sur ses débuts en Moto2 lors d’un entretien exclusif.


Au Qatar, tu as été troisième dès les FP1. Tu es ensuite resté dans le top 10 à chaque séance avant de te qualifier cinquième. Si on enlève le problème de pneus que tu as eu en course et qui t’a empêché de te battre devant, tu étais bel et bien aux avant-postes dès ton premier Grand Prix dans la catégorie. Difficile de ne pas faire le lien avec ton arrivée fracassante en Moto3, au Qatar, il y a six ans. As-tu vécu les choses de la même façon ?

A vingt-deux ans, tu n’as pas la même maturité qu’à seize. Peut-être qu’à seize ans tu vis tout avec plus de légèreté et avec également une pincée de folie. A vingt-deux ans tu es plus conscient des choses, mais l’émotion reste la même, à chaque course. Débuter est toujours quelque chose de particulier, je l’ai vécu avec beaucoup d’enthousiasme.

Les Grand Prix de l’Argentine et du Texas ont ensuite été plus compliqués. Quelle différence il y a-t-il eue avec le Qatar ?

Les conditions de piste étaient compliquées et, mon équipe comme moi, débutons cette année en Moto2. C’est donc normal que dans certaines situations nous ayons besoin de plus de temps et de plus d’expérience pour comprendre quelle est la bonne voie à suivre.

Tu es revenu devant à Jerez : septième aux temps combinés des séances libres, et neuvième lors des qualifications. En course tu t’es battu aux avant-postes avant qu’un contact avec un autre pilote ne te fasse chuter. Tu sembles donc à l’aise sur la moto. Comment as-tu fait pour t’adapter si vite de la Moto3 à la Moto2 ?

Nous avons beaucoup testé à Jerez durant l’hiver et j’avais déjà été très rapide lors des derniers tests. Mon adaptation à la Moto2 n’est pas terminée, au contraire. A chaque course nous progressons un peu et je reviens toujours avec quelque chose de nouveau qui va m’aider petit à petit à arriver devant. Malgré la chute en course à Jerez, le travail que nous avons fait s’est vraiment vu. Nous devons continuer comme cela, faire toujours mieux.

Que dois-tu encore améliorer selon toi ?

Je le découvre Grand Prix après Grand Prix. Nous devons encore faire la différence dans la gestion de la course, mais c’est l’expérience qui permettra de le faire, alors nous y arriverons !

Ton équipe, le Marinelli Snipers Team, t’a accompagné en Moto2 cette année et débute donc dans la catégorie à tes côtés. Le fait que tout le monde débute tout en se connaissant déjà est-il un handicap ou une force selon toi ?

La Moto2 est une catégorie très difficile et, comme j’ai l’ai dit, l’expérience y est fondamentale. Nous, nous ne l’avons pas mais nous connaissons notre potentiel et nous savons jusqu’où nous pouvons arriver. Pour moi c’est une force.

En arrivant au Qatar, quel objectif t’étais-tu fixé pour ta première saison en Moto2 ? Au vu de ce que tu as montré en quatre courses, as-tu revu cet objectif à la hausse ?

Je ne me suis pas fixé d’objectifs particuliers, si ce n’est le fait de progresser de Grand Prix en Grand Prix. Arriver petit à petit au résultat, et en en prenant conscience. Si cela arrive plus tôt, tant mieux !

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