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Enea Bastianini aura été l’une de déceptions de la saison dans une catégorie Moto3 où il se devait de jouer le titre mondial. Au lieu de ça, il a été parmi les abonnés absents des avant-postes, au sein d’une écurie Estrella Galicia aux ambitions certaines, mais à la méthode de travail particulière. La greffe entre l’Italien et les Espagnols n’a pas prise si bien qu’en 2018, « Bestia » jouera avec la structure Leopard, titrée avec Joan Mir. Et cette fois, il ne faudra pas se louper.

Enea Bastianini a joué le joker de sa carrière durant cette année 2017. Son passage chez Estrella Galicia a été un échec qui aurait même laissé quelques ressentiments, si l’on en juge par les propos tirés de son entretien avec GPOne : « c’était la première fois de ma carrière que je changeais d’écurie et j’ai souffert. Avec le temps, j’ai fini par comprendre comment travailler avec le team. Durant les premiers mois, je suis resté trop sur mes positions et l’écurie ne voulait pas m’aider. Mais à partir d’Aragon, on a fait un pas l’un vers l’autre et on a commencé à être compétitifs ».

Il faut maintenant regarder devant et l’Italien sait qu’il joue gros : « c’est une pression, mais franchement, elle me motive. J’ai fait mes premiers tests avec Leopard, je n’ai pas changé grand-chose sur la moto et j’ai été rapide d’entrée. J’ai découvert un groupe qui écoute, et par-dessus tout qui garde toujours les pieds sur terre. C’est très différent de ce que j’ai entendu sur eux dans le paddock. Je pense que c’est l’endroit parfait pour ma rédemption ».

« En 2018, je vois Canet et Martin comme favoris et même Di Giannantonio malgré son poids défavorable pour une Moto3. Quant à moi, je pense depuis déjà deux ans à rejoindre le Moto2, mais avant ça, je veux quitter le Moto3 avec le titre ».

Le plateau 2018 de Moto3 sera composé de 15 KTM et de 13 Honda.

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