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MotoGP

La saison 2025 de MotoGP est désormais la plus longue de l’histoire du championnat, avec 22 Grands Prix programmés à travers le monde, un calendrier étendu sur cinq continents et un mélange exigeant de courses classiques et de nouveaux tracés internationaux. Mais ce n’est pas seulement le nombre de manches qui inquiète : c’est le format global … Pour de nombreux pilotes, cette intensification ne laisse plus de place à la récupération ni à l’entraînement physique foncier.

Chaque week-end intègre désormais un Grand Prix principal et un Sprint, ce qui signifie deux départs par week-end et donc 44 démarrages au total en une saison. Entre les déplacements intercontinentaux, la préparation physique et mentale, et les essais/test officiels rapprochés, les pilotes n’ont que très peu de temps pour récupérer, même entre deux courses consécutives.

La fatigue, physique et mentale, apparaît comme un sujet central. Fabio Di Giannantonio (VR46) résume l’idée brute : « trop de jours de déplacement, trop pour le corps. 44 courses, c’est trop. »

Johann Zarco (LCR Honda) reconnaît un phénomène déjà visible en fin de saison : « à la fin d’un week-end, on n’est peut-être qu’à 70 ou 80 % d’énergie. Pourtant, mardi on doit déjà être prêt pour le test suivant… »

Marco Bezzecchi (Aprilia) souligne qu’une bonne dynamique personnelle peut aider à supporter la charge, mais que rien ne change la réalité physique d’une saison historiquement longue.

Un calendrier MotoGP destiné à la croissance globale… mais à quel prix ? Risques accrus de fatigue et de blessure

Les pilotes font non seulement face à des week-ends plus intensifs, mais aussi à un risque élevé de blessure : avec deux courses par week-end, il y a deux fois plus de départs, cumulant les opportunités d’erreurs, de contacts et de chutes — les moments les plus risqués dans une journée de course.

Certains pilotes ont déjà signalé que la fréquence des blessures a augmenté depuis l’ajout des sprints, ce qui accentue encore les inquiétudes sur la charge cumulative tout au long de l’année.

Le calendrier 2025 a été concocté dans une logique de croissance mondiale — plus de pays hôtes, plus de marchés, plus d’expositions médiatiques — un peu à la manière de la stratégie de la Formule 1.

Pour les organisateurs et les diffuseurs, cela se traduit par une saison record. Pour les fans, cela signifie davantage de week-ends excitants.

Mais pour les pilotes, c’est une ligne de plus sur un agenda déjà débordant, qui met à rude épreuve le corps et l’esprit d’athlètes déjà au sommet de leur forme.

La saison 2025 est la plus longue de l’histoire du MotoGP avec 22 Grands Prix et 44 courses (sprints + manches principales). Les pilotes ont clairement exprimé que cette charge de courses est extrêmement exigeante physiquement et mentalement.

Les risques de fatigue, de baisse de performance et de blessure sont ressentis comme significatifs, notamment vers la fin de la saison quand les débuts et les tests s’enchaînent sans pause.

Le débat est lancé : jusqu’où un calendrier peut-il être poussé avant de compromettre le bien-être des pilotes ? La réponse pourrait bien définir l’avenir du MotoGP.

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