À l’approche de la pause estivale, Yamaha s’agite en coulisse pour clarifier l’avenir de ses pilotes MotoGP. Parmi les principales interrogations : que faire de Miguel Oliveira, en difficulté cette saison avec Pramac (23e avec seulement 6 points) mais toujours doté d’un palmarès prestigieux de cinq victoires en MotoGP. Si le Portugais n’est plus assuré de conserver sa place en 2026, ce n’est pas pour autant que les portes se ferment devant lui. Bien au contraire.
Dans le paddock Superbike, Oliveira suscite un vif intérêt, au même titre que son coéquipier Jack Miller. BMW, Honda et Ducati scrutent attentivement la situation, en quête de profils expérimentés capables de booster leur projet. Yamaha, fort de sa nouvelle dynamique depuis l’arrivée de Paolo Pavesio à la tête du département racing, verrait d’un bon œil une transition de Miguel vers le WorldSBK si Pramac décidait de miser sur un jeune talent comme Manuel Gonzalez ou Diogo Moreira.
Mais Oliveira n’est pas tenté par le Superbike. Le pilote de 30 ans privilégie une autre voie : rester dans l’univers des prototypes en endossant un rôle de pilote de développement.
Miguel Oliveira priorise un rôle de développement en MotoGP
Une option sérieusement étudiée par Yamaha, alors que le contrat de Cal Crutchlow, actuel testeur, arrive à son terme. Avec son expérience du MotoGP moderne et sa finesse technique, Oliveira serait un choix logique pour épauler le développement de la M1, en collaboration avec Dovizioso ou Augusto Fernandez.
Autre piste crédible : un retour chez Aprilia. L’ex-pilote RNF connaît bien la maison de Noale, et l’équipe italienne ne dispose actuellement que de Lorenzo Savadori comme pilote d’essai. Son profil polyvalent, combiné à sa bonne entente passée avec l’équipe, pourrait faire de lui un joker précieux pour les Italiens.
Quoi qu’il en soit, Oliveira semble prêt à tourner une page sans quitter le MotoGP. Son message est clair : s’il ne peut plus se battre le dimanche, il mettra son talent au service de ceux qui le peuvent.
