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Jack Miller

Le paddock retenait son souffle : la valse des contrats et rumeurs chez Pramac Racing s’apprête à prendre fin. Son directeur, Gino Borsoi, a confirmé qu’une décision définitive tomberait « dans quelques jours », clôturant ainsi l’un des feuilletons les plus intenses du marché des transferts.

« Comme vous pouvez l’imaginer, ce n’est pas facile », a reconnu Borsoi en conférence de presse à la veille du Grand Prix de Hongrie. « Nous avons eu quelques réunions. Nous sommes, disons, dans une situation difficile car nous devons vraiment savoir ce qui est bon pour le projet, et aussi en termes d’avenir. » Et d’ajouter : « Donc, nous avons besoin de quelques jours pour finaliser tout. La date limite était déjà il y a un mois. Nous l’avons repoussée parce que c’est une décision difficile. Mais à mon avis, dans quelques jours et la semaine prochaine, nous saurons qui sera le pilote. »

Pramac avait frappé un grand coup plus tôt dans l’été en sécurisant la signature de Toprak Razgatlioglu, double champion du monde Superbike. Restait à savoir qui serait son coéquipier. Les noms de Miguel Oliveira, Diogo Moreira et Manuel Gonzalez ont circulé, alimentant les spéculations.

Oliveira, sous contrat mais victime d’une clause de performance non remplie, semblait condamné. Moreira, courtisé par Yamaha, a finalement choisi Honda et sera placé chez LCR. Gonzalez, actuel leader du Moto2, a bien été sondé, mais l’Espagnol s’est retrouvé face à une porte qui s’est refermée aussi vite qu’elle s’était ouverte.

Au centre de toutes les attentions, Jack Miller a failli perdre son siège. Frustré par l’absence de clarté, il avait publiquement critiqué Yamaha, reprochant au constructeur ses délais interminables.

Jack Miller.

Pramac s’offre un duo explosif : Toprak Razgatlioglu l’impétueux et Jack Miller le bagarreur

« J’espérais une réponse avant la seconde moitié de la saison », a lancé l’Australien, amer de voir l’été s’écouler sans nouvelle concrète.

La situation s’est envenimée jusqu’au week-end autrichien, quand Yamaha a approché l’équipe Intact GP de Gonzalez pour prolonger son contrat Moto2. Un ultimatum d’une semaine avait été posé, forçant une décision avant Balaton Park.

Finalement, les dirigeants japonais ont tranché : Jack Miller reste chez Pramac en 2026. Selon AS, cette décision « sauvera » la carrière MotoGP de l’Australien. Le journal espagnol précise que Yamaha a brièvement songé à le déplacer en équipe usine pour remplacer Alex Rins, mais que « son contrat valide sera respecté ».

Résultat : Miller conserve son guidon actuel, tandis que Gonzalez devra prolonger en Moto2 ou envisager le World Superbike.

La confirmation de Miller clôt quasiment le marché des transferts : toutes les équipes d’usine conserveront la même composition en 2026. Chez les satellites, peu de surprises : Johann Zarco restera chez Honda LCR, associé à Diogo Moreira. Chez VR46, Franco Morbidelli, protégé de Valentino Rossi, prolongera l’aventure.

L’unique grande nouveauté reste l’arrivée fracassante de Toprak Razgatlioglu en MotoGP. Mais l’équilibre global est figé : le grand brassage est repoussé à 2027, où presque tous les pilotes arriveront en fin de contrat.

Pramac s’offre donc un duo explosif : Razgatlioglu l’impétueux et Miller le bagarreur. Un tandem qui promet des étincelles pour l’entrée en scène du nouveau moteur V4 Yamaha.

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