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Rossi

La High Court de Londres a rendu un verdict explosif : Felipe Massa est autorisé à poursuivre en justice la FIA, la F1 et Bernie Ecclestone, estimant qu’il existe une chance réelle de prouver une « conspiration ». Mais surtout, cette décision ouvre un débat inédit : si la justice civile accepte d’examiner un championnat vieux de 17 ans, qu’est-ce qui empêcherait un pilote MotoGP de réclamer justice pour une saison faussée ? La référence qui brûle toutes les lèvres : Valentino Rossi, 2015.

La justice anglaise ouvre en effet une porte… dangereuse. La High Court estime que Massa « a une réelle chance de prouver tous les éléments de la conspiration et des moyens illicites », une phrase qui a fait trembler tout le paddock.

Autrement dit : la cour accepte l’idée qu’un championnat puisse être contaminé par des décisions institutionnelles et que cela puisse être jugé dans un procès civil, même des années plus tard.

Mais le juge a aussi tranché clairement : « la présente affirmation ne peut bien sûr pas réécrire le résultat du Championnat du Monde des Pilotes 2008. » Aucun risque pour le titre de Lewis Hamilton : pas de rétro-titre pour Massa, mais possiblement des millions de dédommagements.

Felipe Massa

Quand la jurisprudence Massa inspire une question explosive : et Rossi 2015 ?

S’il est désormais admis qu’un pilote peut contester en justice la gestion d’un championnat, le MotoGP pourrait être confronté au même séisme.

Beaucoup se demandent déjà : si la justice civile peut examiner Singapour 2008… pourrait-elle examiner Sepang 2015 ? Le conflit Rossi–Marquez–Lorenzo pourrait-il devenir un “Crashgate du MotoGP” ?

Car en 2015, Valentino Rossi a été pénalisé pour son accrochage avec Marc Marquez en Malaisie, sanction qui l’a forcé à partir dernier à Valence et a indirectement offert le titre à Jorge Lorenzo.

À l’époque, Rossi avait affirmé que le système lui était hostile et que la décision était politiquement motivée.

La décision de la High Court ouvre la réflexion : si un pilote estime que des décisions internes ont compromis l’intégrité d’un championnat, il pourrait invoquer le même principe juridique que Massa : un préjudice financier et sportif imputable à une mauvaise gestion institutionnelle.

Et ce n’est pas un hasard si dans l’article original de GPone, le journaliste conclut en posant la question provocatrice : « Rossi, le prochain cas ? »

La F1 a obtenu une victoire symbolique : la justice refuse d’envisager une relecture du classement, ce qui, selon le jugement, « ne serait pas accordé » même si Massa prouvait ses accusations.

Mais l’essentiel est ailleurs. La FIA et la F1 vont devoir rendre des comptes devant un tribunal et cela crée un précédent potentiellement explosif pour d’autres sports mécaniques.

Car si un juge admet qu’une fédération peut causer un préjudice économique majeur en gérant mal une situation… alors toute saison polémique devient une cible potentielle.

On peut désormais contester en justice la gestion d’un championnat et réclamer des millions s’il y a eu faute institutionnelle. La question du cas Valentino Rossi 2015 devient légitime

En autorisant un procès sans pour autant réécrire le classement, la justice britannique a trouvé un équilibre… mais a surtout ouvert une brèche juridique majeure.

Pour la première fois, un tribunal reconnaît que les institutions du sport peuvent être traînées devant la justice civile pour la gestion d’un championnat.

Dès lors, la question n’est plus taboue : Si Massa 2008 mérite un procès… Rossi 2015 aussi ? Dans les paddocks, on le murmure déjà : la F1 est sous procès et le MotoGP pourrait être le prochain cas à traiter.

Rossi

 

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