Alberto Puig, directeur de l’équipe Honda HRC, a analysé les progrès de la RC213V et l’impact de Marc Marquez (Ducati Lenovo) après les essais MotoGP à Jerez le 28 avril 2025. Avec Luca Marini et Johann Zarco, Honda montre des signes d’amélioration, mais reste en quête de solutions face à Ducati.
Honda accélère ses développements pour retrouver son rang en MotoGP. Lors des récents essais à Jerez, l’équipe a testé des composants clés, notamment au niveau du châssis et du moteur. Alberto Puig, directeur d’équipe, livre un bilan mitigé : Joan Mir a axé son travail sur le moteur, encore perfectible. Luca Marini s’est concentré sur l’équilibre du châssis. Aleix Espargaró, en wild-card, a apporté un retour critique mais constructif : « pas satisfait à 100%, mais c’est normal ».
Problème majeur : la vitesse de pointe et les vibrations persistent, malgré les améliorations en électronique et en poids. « Sur piste, il manque encore quelque chose », concède Puig.
Alberto Puig : « nous n’avons pas encore trouvé ce que nous cherchons »
Avec les « concessions réglementaires », Honda peut développer sa RC213V tout au long de la saison. Mais le chantier est vaste : « nous n’avons pas encore trouvé ce que nous cherchons », admet Puig. L’équipe ne se focalise pas sur un seul point, mais attaque tous les problèmes techniques. « Jerez n’est pas le circuit idéal pour évaluer la puissance. Les réponses viendront plus tard », tempère Puig, restant réaliste sur le chemin à parcourir.
Interrogé par DAZN, Puig n’a pas mâché ses mots sur l’ancien pilote Honda, aujourd’hui official chez Ducati, soit Marc Marquez : « mettre le meilleur pilote sur la meilleure moto donne ce résultat. C’est logique » dit-il. « Après ses blessures, revenir à ce niveau est déjà un exploit. S’il remporte le titre, ce sera l’un des plus grands retours de l’histoire du sport ». Un hommage appuyé à celui qui a marqué Honda, et dont l’ombre plane encore sur la reconstruction de la marque.
Malgré des progrès visibles, Honda reste en retrait en MotoGP. La clé ? Optimiser le moteur pour gagner en vitesse et stabilité. Capitaliser sur les concessions pour tester sans pression. S’inspirer des leaders, comme Marquez, pour retrouver l’état d’esprit gagnant. « Nous devons croire au processus », résume Puig. La route est longue, mais l’objectif est clair : revenir au sommet.
