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Aleix Espargaró

Aleix Espargaró arrive pour le dernier Grand Prix de la saison à Valence avec la crainte de vivre une déception susceptible de ternir un sentiment de plénitude vécu jusque-là dans cette campagne. Depuis la désastreuse série de courses en outre-mer de son team Aprilia, il a non seulement perdu ses espoirs d’être titré mais aussi ses sensations avec une RS-GP qui semble être comme soudainement rentrée dans le rang en s’éloignant de l’Europe. Au vu des dernières prestations, il peut même craindre de perdre sa place sur le podium final lorsque l’ultime drapeau à damier sera abaissé sur le MotoGP sur le tracé Ricardo Tormo. Il revient sur cette mauvaise période avec l’idée que, finalement, elle ne fait que remettre les choses dans l’ordre.

Aleix Espargaró regarde le déroulé de sa saison, qui restera, quoi qu’il arrive, la meilleure de sa carrière et la plus belle de l’aventure Aprilia en MotoGP, et il se demande si, jusqu’à la fin de la campagne européenne du calendrier, il n’a pas vécu une parenthèse enchantée. Car une fois Aragon passé, le 18 septembre, et la migration vers les terres lointaines d’au-delà des mers, il n’a plus vu le podium. En fait, il n’a pas réussi à terminer dans le top 8 après cette troisième place en Espagne, derrière deux Ducati.

Au Motegi, il a dû démarrer avec la machine de réserve depuis la voie des stands car la première moto avait été mal initialisée. Sous la pluie de Thaïlande, le vétéran n’était que onzième. Lors de la course de Phillip Island, la star d’Aprilia était initialement dans le groupe de tête mais a fini par glisser jusqu’à la neuvième place. A Sepang, il n’a jamais été à la hauteur, ne terminant que dixième.

Aleix Espargaró

Aleix Espargaró : « les autres ont juste fait beaucoup d’erreurs en début de saison« 

Un coup d’arrêt aux espoirs d’Aprilia qu’a aussi subi son équipier Maverick Viñales. Ce dernier a décroché trois résultats dans le top 3 avec la RS-GP à Assen, Silverstone et Misano. Mais il est reste dans l’anonymat du peloton du Japon jusqu’en Malaisie en passant par la Thaïlande et l’Australie. De quoi remettre les choses en perspective, et en effet… « C’est drôle. Il y a trois ou quatre mois, tout le monde disait qu’Aprilia était la nouvelle solution miracle » dit Aleix Espargaró sur Speedweek.

Il ajoute : « je connais ma moto, je sais que c’est une bonne machine. Nous l’avons beaucoup amélioré. Mais ce n’est pas au niveau de la meilleure moto de la grille. Et ça ne l’a jamais été. Les autres ont juste fait beaucoup d’erreurs en début de saison ».

L’Espagnol, qui se battra pour la troisième place du Championnat du monde contre Bastianini ce week-end à Valence, termine : « les résultats de la Ducati, même si je déteste dire le mot, sont tout simplement incroyables. Peu importe qui pilote cette moto, il qui peut terminer dans les six premiers. C’est très frustrant pour nous ».

Aleix Espargaro, Jorge Martin, PETRONAS Grand Prix of Malaysia

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